Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation. 1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
Léopold ANCION-MARX
Voici un fusil Comblain modèle 1882 de la Garde civique recanonné tardivement
(après 1924 en tout cas, voire en 1946) pour la chasse par la maison Ancion-Marx
à Liège. Une pratique très courante.
Les marquages
Perron : inspection depuis 1853
0 kg723 : poids du canon depuis 1924
Y : pourrait être la lettre annale de 1946
Lion sur PV : épreuve à la poudre sans fumée entre 1898 et 1968
ELG dans ovale sur étoile couronné : acceptation entre 1893 et 1968
12-70 dans oméga couché : calibre nominal et longueur de la chambre depuis 1924
LLH : Laurent Lochet-Habran fabricant d’armes et de canons
184 CHOKE 183 : canon choké
LAM dans triangle : sigle déposé en 1897 de la maison Léopold Ancion-Marx à
Liège
EL : épreuve provisoire depuis 1852
l, x, k sous étoile : contremarques de contrôleurs de 1877 à 1968.
Peut-être y a-t-il sur la plaque de couche une ou deux lettres avec un numéro,
du corps de la garde civique à laquelle l’arme a appartenu.
La manufacture d’armes Léopold Ancion-Marx a été active depuis 1890 jusque dans
la seconde moitié du XXe siècle et a déposé pas moins de onze brevets et sept
marques de fabrique de 1897 à 1933.
A l’époque bénie d’avant la société de consommation, où l’on ne jetait rien et
quand on n’alimentait pas les hauts fourneaux avec des armes « qui pouvaient
encore servir », on a abondamment transformé des armes militaires déclassées en
armes de chasse/garde-chasse bon marché. « Car comme disait le duc d’Elbeuf,
c’est avec du vieux qu’on fait du neuf »…
Merci Jacques Brel.
GP