Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation. 1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
BERNARD Ernest
Il s’agit d’un fusil de
chasse à 2 canons lisses juxtaposés, les platines en arrières à broche sont de
type Lefaucheux tout comme la double clé d’ouverture. La crosse de noyer est
façonnée à l’anglaise. Le pontet est à volutes.
Il porte les poinçons du
Banc d'épreuves de Liège soit :
ELG étoilé dans un
ovale :
acceptation de 1846 à 1893.
M couronné :
contremarque du contrôleur de 1852 à 1877.
EL en lettres
cursives :
épreuve provisoire de 1852 à nos jours.
Perron :
inspection de 1853 à nos jours.
Le fabricant :
Il s’agit vraisemblablement d’Ernest
Bernard
de Liège, adresse ignorée, qui a déposé deux brevets
en 1862 et 1864.
La marque
E.B. couronnée
dans un ovale pourrait être la sienne.
Il s’agit d’un système Lefaucheux à deux clés inventé
par ce dernier dans les années 1850, il a donc été copié par cet armurier
liégeois non identifié sur l’arme si ce n’est éventuellement
l’armurier ou sous-traitant usant de la marque
JN
couronné,
marque non répertoriée.
Il ne s’agit en tout cas pas de
Emile Bernard,
qui lui est largement postérieur (1900/1935).
GG
BERNARD Ernest
Fusil de chasse à percussion centrale. Les canons lisses sont juxtaposés. Les platines sont dites « en arrière » et l’ouverture de l’arme se fait à l’aide d’une double clé dite "clé Lefaucheux". Les chiens sont extérieurs, la double détente incurvée est protégée par un pontet à volute. La crosse en bois de noyer est façonnée à l’anglaise.
L’arme porte les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de Liège, à savoir :
ELG sur étoile dans un ovale vertical : acceptation définitive, en usage de 1846 à 1893.
M étoilé : contremarque du contrôleur post 1877.
EL en lettres anglaises : épreuve provisoire, en usage de 1852 à nos jours.
Perron : inspection, en usage de 1853 à nos jours.
17,0 : calibre en mm correspondant au calibre 16.
L’arme porte également plusieurs marques, à savoir :
E. BERNARD CANONNIER : Ernest BERNARD était fabricant de canons de fusils à Liège. En 1864 et 65, il dépose deux brevets à savoir :
- Une pince à serrer les canons destinés au poinçonnage et une préparation du métal à confectionner les canons de fusils.
La marque E.B couronnée dans un ovale vertical : est en toute vraisemblance la marque de cet artisan.
DC étoilé sur les canons : marque inconnue appartenant vraisemblablement à un sous-traitant.
Le fabricant de cette arme n’a laissé aucune marque permettant de l’identifier, il restera donc anonyme. Cette façon de faire était courante à l’époque.
GG
BERNARD Ernest
Cette arme provoque par ses multiples marquages plus de questions que de réponses.
Il s’agit donc d’un fusil de chasse à canons lisses juxtaposés, la platine à broche est de type Lefaucheux tout comme la double clé d’ouverture.
Il porte les poinçons du BE Lg soit :
ELG étoilé dans un ovale : acceptation de 1846 à 1893.
M étoilé : contremarque du contrôleur de 1877 à 1968.
EL en lettres cursives : épreuve provisoire de 1852 à nos jours.
Perron : inspection de 1853 à nos jours.
Le fabricant :
Il s’agit peut-être de Ernest BERNARD de Liège qui a déposé deux brevets en 1864 et 1865.
La marque E.B. couronnée dans un ovale pourrait être la sienne.
Comme souvent à l’époque les armuriers français venaient à Liège se fournir en armes de qualité mais à moindre prix. Ces armes étaient fournies en blanc, c'est-à-dire sans marque.
L’acheteur pouvait alors y faire figurer son nom et c’est vraisemblablement ce que le sieur RIFFAUD de la ROCHEFOUCAULD a fait ici.
La marque CANONNIER n’évoque rien pour moi, elle a vraisemblablement été frappée plus tardivement car elle fait surcharge sur le poinçon du banc d’épreuves.
GG
Petite correction apportée par un visiteur connaisseur et avisé :
Je lis que l'acheteur du fusil a fait mettre son nom: Riffaud de Larochefoucauld.
En réalité il s'agit de Riffaud armurier à Larochefoucauld (Ville de Charente).
J.L.
Photos Littlegun