Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation. 1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
Bertrand Antoine & Fils
Voici un revolver à cinq coups de calibre non précisé (sans doute du .320 ?),
chromé, gravures florales bon marché, plaquettes de crosse en ivoire ou plus
vraisemblablement en os, avec barillet basculant et tige éjectrice (sans doute
pas originale, du moins son bouton). Je m’interroge sur la fonction et le
fonctionnement de l’espèce de portière latérale droite…
Les marquages
ELG sur étoile dans ovale couronné :
acceptation entre 1893 et 1968
F sous étoile :
contremarque d’un contrôleur entre 1877 et 1868
L couronné :
souvent rencontré, pas identifié.
R couronné sur le canon :
canon rayé, entre 1894 et 1968.
Selon le « Qui est qui de l’armurerie liégeois »,
Antoine
Bertrand & Fils était établi rue Fabry 25 à
Liège. Inscrit au Banc d’épreuves entre 1886 et 1900. Il fut un des fondateurs
de l’école d’armurerie de Liège. Il a déposé 38 marques de fabrique (dont "The
Terrific" le 17 octobre 1885) et deux
brevets. Cette société provient en fait de
Riga A & Cie
active entre 1877 et 1886. Cette année-là,
Bertrand
Antoine et Fils et
Riga A. & Cie
se dissocient. En 1900, l’activité de
Bertrand
est reprise par la
Fabrique d’Armes Réunies S.A.
GP avec l’aide appréciée de HPH
BERTRAND Antoine & Fils
Il s’agit effectivement d’un revolver d’origine liégeoise (belge) fabriqué par l’entreprise BERTRAND Antoine & Fils rue Fabry, 25 à Liège.
L’entreprise a été inscrite au banc d’épreuves de Liège de 1886 à 1900.
Cette entreprise était spécialisée dans le revolver
qui portait des noms évocateurs comme THE
TERRIFIC - THE DESTROYER
– THE ZULU – THE HUNTER – THE BUSMAN – THE MURDERER – THE PROTECTOR - THE
DEFENDER – THE BOLD – THE REVENGER – THE WAKEFUL – THE WESTERN BOY – THE STRONG
etc..
L’activité de cette entreprise fut reprise en 1900 par LES FABRIQUES D’ARMES REUNIES S.A.
L’arme en question est donc un revolver à percussion verticale (à broche) et à cadre ouvert de type « Lefaucheux », le barillet alvéolé à 6 coups (si bien vu ?), l’alimentation se pratique par la portière latérale et le déchargement à l’aide de la baguette coulissant dans un guide intégré à la console et qui est maintenue par un petit ressort à lame.
Le canon est à huit pans avec guidon en demi-lune.
La crosse en bois (de noyer ?) est finement lisse et réunie par une vis traversante et deux rosettes, il pourrait s’agir de crossettes refaites.
Elle porte les poinçons du banc d’épreuves de Liège, à savoir :
ELG étoilé dans un ovale couronné : acceptation post 1893.
L étoilé (si bien vu ?) : contremarque du contrôleur post 1877.
R couronné : canon rayé, en usage de 1894 à 1968.
6 :
numéro de série ?
La marque
B&F couronné
appartient à l’armurier
Bertrand Antoine et fils.
La marque The destroyer a été déposée le 17.10.1885.
GG
BERTRAND Antoine & Fils
Il s’agit effectivement d’un revolver d’origine liégeoise (belge) fabriqué par l’entreprise BERTRAND Antoine & Fils rue Fabry, 25 à Liège.
L’entreprise a été inscrite au banc d’épreuves de Liège de 1886 à 1900.
Cette entreprise était spécialisée dans le revolver qui portaient des noms évocateurs comme THE TERRIFIC - THE DESTROYER – THE ZULU – THE HUNTER – THE BUSMAN – THE MURDERER – THE PROTECTOR - THE DEFENDER – THE BOLD – THE REVENGER – THE WAKEFUL – THE WESTERN BOY – THE STRONG etc..
L’activité de cette entreprise fut reprise en 1900 par LES FABRIQUES D’ARMES REUNIES S.A.
L’arme en question est donc un revolver à percussion centrale et à cadre fermé de type « bull dog » La platine est à chien rebondissant, le barillet à 6 coups (calibre ? 380 peut-être) , l’alimentation se pratique par la portière latérale et le déchargement à l’aide de la baguette pivotant sur un axe.
Le canon est à huit pan avec guidon (manquant) placé en queue d’aronde.
Le bâti est pourvu d’une sûreté de type MAUSER.
La crosse en bois (de noyer ?) est finement quadrillée et réunie par une vis traversante et deux rosettes.
Elle se termine par un anneau de calotte.
Cette arme trouvée sur le champ de bataille de 14/18 à YPRES en Belgique ou à AMIENS en France n’est pas une arme réglementaire, peut-être s’agit-il d’une arme d’appoint emportée par un des belligérants ?
Elle porte les poinçons du banc d’épreuves de Liège, à savoir :
ELG étoilé dans un ovale couronné : acceptation post 1893.
C étoilé : contremarque du contrôleur post 1877.
R couronné : canon rayé, en usage de 1894 à 1968.
L couronné sur le barillet est vraisemblablement la marque d’une fonderie ayant produit cette pièce comme en atteste la marque ACIER FONDU !
9308J : est un numéro de série.
Bien qu’en mauvais état, cette pièce est un magnifique souvenir familial de la grande guerre !
GG