Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation. 1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
Chaineux P.
Il s’agit bien entendu de
Chaineux Bté.
ELG : acceptation, entre 1846 et 1893
X sous couronne : contremarque d’un contrôleur, entre 1853 et 1877.
Le 12 est – quasi certainement - une « marque » de fondeur, pas un numéro de
fabrication.
Je vois un PC sur la poignée, et autre chose sur le canon côté gauche que je ne
parviens pas à déchiffrer, mais je ne vois nulle part le V couronné évoqué par
l’heureux propriétaire.
Il y a en fait trois
Chaineux :
Joseph
Lambert à Liège,
Joseph
à Wandre et
P. à Cheratte. Il
pourrait donc s’agir de ce dernier.
Le modèle me semble en tout cas des plus classiques et
je doute qu’un quelconque brevet s’y rattache. En tout cas, je ne possède pas de
brevet de
P. Chaineux.
Et les brevets
Chaineux
que je possède n’ont rien à voir – à première vue en tout cas (il faudrait
démonter complètement le revolver pour essayer de s’en rendre compte) – avec le
revolver en question.
De toute manière, n’oublions pas que le fait de mentionner « breveté » peut
vouloir dire deux choses : 1° soit l’arme en question est bel et bien liée à un
brevet déposé pour, en général, dix ans 2° l’armurier en question est titulaire
d’un brevet/diplôme d’armurier.
Quant à l’histoire de ce revolver, je ne peux rien ajouter et me garderai bien
faire courir mon imagination…
Reste le fait que c’est une belle pièce.
GP