Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation. 1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
Counet Philippe
L'affaire de cette pièce exceptionnelle débute en 2015.
Après avoir fait mon travail d'expert et fourni une expertise circonstanciée à son sujet à la demande de son propriétaire,
j'apprends
aujourd'hui que les autorités se sont rangées à l'avis (légal) de considérer
cette arme, en calibre 320 poudre noire, comme "en vente libre".
Elle est restée au sein de cette famille qui la considère, à juste titre, comme
un "trésor" familial.
Counet Philippe
Voici le plus gros
revolver connu à la fin des années 1800. Le magnum de l'époque, prisé par les
militaires dans les régions reculées où les indigènes étaient connus pour
découper en tranches ceux qui étaient armés d'armes de moindre calibre (comme le
38 ou le 44), alors que de telles balles peu puissantes ne les arrêtaient pas.
C'est l'un des rares monstres que nous avons trouvés en Amérique du Sud où
plusieurs se sont retrouvés.
Il est marqué sur le
dessus du canon "Verninck Y Desteves, calle Ituzaingo Montevideo". Ituzaingo est
un quartier de Montevideo près de l'ancien Hippodrome et il a peut-être été
vendu dans un magasin à cette adresse.
Il s'agit d'un revolver
Francotte/Counet construit avant 1893, vu les marquages du Banc d'épreuves, en
utilisant le système de verrouillage Counet de deux leviers avec broches
traversant le cadre.
Il est en calibre .577
Webley qui est à peu près du calibre 60 ! Je ne sais pas exactement où le .577 a
été développé, mais il y avait plusieurs modèles de revolvers de ce calibre
fabriqués par Webley et Tranter au Royaume-Uni, et Francotte et Gilon en
Belgique.
Il y en avait peu en
raison de la taille et du coût.
J'ai accroché au mur de
mon magasin depuis un certain temps des armes "d'accompagnement" de ce pistolet,
un standard 450 et un bouledogue 450 du même type, ils sont montrés sur une
photo pour comparaison avec le revolver.
Dave Y.
Counet Philippe
Il s’agit d’un revolver de type « top break » (canon basculant vers le bas). Son ouverture se pratique en poussant sur une clé située sur le flanc gauche arrière de l’arme. Le barillet n’est pas alvéolé et est gravé de motifs à rouleaux Birmingham comme la carcasse ! La crosse est constituée de deux plaquettes en os reliées par une vis centrale, elle se termine par une calotte métallique et une vis percée devant en principe soutenir un anneau d’attache manquant.
L’arme porte les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de Liège, à savoir :
ELG* dans un ovale : acceptation, en usage de 1846 à 1893.
T* : contremarque du contrôleur, en usage de 1877 à 1968.
L’arme porte également les marques suivantes :
7136 : numérotation de l’arme.
AF : marque du fabricant Auguste Francotte mondialement réputé !!
COUNET Bte dans un losange : marque du fabricant Counet, Philippe. Inventeur prolifique par le dépôt de 16 brevets de 1871 à 1901. Il a été domicilié à Saint-Rémy de 1871 à 1885) à Blegny-Trembleur de 1888 à 1887 et puis à Liège rue Monulphe, 53 en 1901.Il a travaillé avec divers armuriers comme Bierhoff JC, Diet M, Levaux-Stas D.
Il a également travaillé pour la firme Auguste Francotte à Liège comme en témoigne la marque frappée sur l’arme.
GG
"Modèle"Counet Philippe
Voici un revolver à six coups, de gros calibre non précisé (sans doute un .450), plaquettes en os, métal de piètre qualité, ornements de piètre facture. Pontet avec repose-doigt. Le revolver s’ouvre par l’intermédiaire d’une pédale à gauche, découlant vraisemblablement d’un des brevets déposés en 1871 par Philippe Counet. Il y a bien une mention « Breveté », mais aucun nom. Comme l’arme date d’après 1893, il n'était sans doute plus nécessaire de mentionner le nom…
Les marquages
ELG sur étoile dans ovale couronné : acceptation entre 1893 et 1968
P sous étoile : contremarque d’un contrôleur entre 1877 et 1968
24 est sans doute un numéro de fonderie.
GP
Counet Philippe
Ce revolver à brisure a été fabriqué par l’armurier COUNET Philippe.
Inscrit au banc d’épreuve de Liège de 1865 à 1905
Le brevet quand a lui appartient à Bayet Fréres comme indiqué sur l’arme!
Mais l’ouverture à brisure grâce au système de fermeture à deux pédales est un brevet de COUNET.
Counet Philippe
Restauré par Marcel : Voir restauration 10
Photos Littlegun
Counet
La silhouette de ce revolver ressemble effectivement très fort au revolver inventé par Philippe COUNET, inscrit au banc d’épreuves de Liège de 1865 à 1905.
L’arme a été brevetée en 1876 et fabriquée dans les calibres 320 – 380 – 450 et même 500, notamment par Auguste FRANCOTTE.
L’extraction à brisure se fait grâce à un système de fermeture à deux pédales, breveté par COUNET.
GG.
Counet Philippe
Il s’agit d’un revolver à percussion centrale et à brisure inspiré du Webley. L’extraction à brisure se pratique grâce au système de fermeture à deux pédales breveté par COUNET en 1876.
L’armurier Philippe COUNET était originaire de SAINT-REMY (région de Liège) Il se fixe ensuite à Liège rue Monulphe, n° 53.
De 1871 à 1901, COUNET enregistra rien moins de 16 brevets dont le revolver ci-dessus.
Cette arme a été fabriquée par FRANCOTTE (voir site) dont l’entreprise avait certainement mieux les moyens pour fabriquer cette arme en série. En 1892, FRANCOTTE la vendait entre 22 et 23,85 Francs belges.
Elle avait surtout une vocation militaire et ciblait particulièrement les officiers anglais.
Elle se déclinait en plusieurs calibres du 320 au 500 !!
COUNET n’était pas associé avec FRANCOTTE, peut-être lui a-t-il cédé une licence de fabrication ou autre arrangement dont nous ignorons les termes.
GG
Catalogue
Counet Philippe
Revolver 12 coups calibre .22 short
Counet Philippe
Ce revolver de type BULLDOG a été inventé par l’armurier COUNET Philippe.
Inscrit au banc d’épreuve de Liège de 1865 à 1905
Il se fabriquait en divers calibres à percussion centrale soit le 320 – le 380 – le 450 et le 500 !!
Son prix en 1892 chez Auguste FRANCOTTE allait de 22 Frs (0,55 Euros) à 23,85 Frs.
Cette arme aurait été brevetée en 1876.
Elle se déclinait également en un grand modèle à vocation militaire, s’inspirant en partie de WEYBLEY et ciblant plus particulièrement les officiers anglais.
L’extraction est à brisure grâce au système de fermeture à deux pédales breveté par COUNET.
GG