Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation. 1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Courard

COURARD, Hubert, Joseph, fabricant d'armes, Argenteau (1864 - 1871) LIEGE (1865)

Il a déposé trois brevets d'invention pour carabines et pistolets.

COURARD Herman Joseph, fabricant d'armes, LIEGE (1874) a déposé un brevet en Belgique pour système de carabine.

GG & M.D

Courard N.

Voici un classique pistolet de salon/Flobert dans un calibre non précisé par l’heureux propriétaire. Hormis le nom N. Courard, aucun poinçon (du moins photographié), l’origine liégeoise n’est donc pas – provisoirement – établie.

Certes, on trouve aussi un autre pistolet de salon N. Courard dans le premier volume des «Armuriers liégeois à travers leurs réalisations », mais là aussi, aucun poinçon liégeois.

Comme le fait très justement remarquer un membre de l’équipe, "En regardant rapidement, je me suis rendu compte que les prénoms Nicolas et Hubert revenaient régulièrement (parfois simultanément) avec le patronyme Courard, au 19ème siècle."

Mais un peu de prudence s’impose car je trouve l’absence de poinçon(s) du Banc d’Epreuves de Liège "bizarre"…

GP et PHL

Courard

L’arme

Il s’agit d’un revolver à percussion verticale (broche) et à cadre ouvert de type Lefaucheux.

Le canon est rond et vraisemblablement rayé avec un guidon à grain d’orge surélevé.

Le barillet lisse est à six chambres. Le calibre n’a pas été communiqué.

La détente est sous pontet.

La baguette métallique coulisse dans un guide intégré à la console et est maintenue par un petit ressort à lame.

L’armement se pratique par la portière latérale droite se relavant grâce à l’action d’un ressort interne.

La crosse est constituée d’une armature métallique recouverte de deux plaquettes en ébène (ou fausse ébène) maintenues par une vis et deux rosettes à oreilles.

La crosse se termine par une calotte métallique et un anneau de suspension avec vis-pivot.

Les poinçons

L’arme porte les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de Liège, à savoir :

ELG sur étoile dans un ovale vertical : acceptation définitive, en usage de 1846 à 1893.

N couronné : contremarque du contrôleur, en usage de 1853 à 1877.

Le fabricant

Un montant de crosse porte la marque COURARD. Deux armuriers portant ce nom sont connus, il s’agit de :

COURARD Herman Joseph, fabricant d’armes à Liège (1865-1874) Il a déposé un brevet pour un système de carabine et pour un arrêt de pistolet carabine.

COURARD Hubert, Joseph, de Argenteau Visé (près de Liège) De 1864 à 1871, l’intéressé dépose deux brevets pour un système d’armes à feu avec cartouches à double fond avec balles forcées et des perfectionnements à un système de fermeture de fusil, carabine et pistolet à un ou deux coups à charger par la culasse.

Ces deux fabricants sont de la même époque que la présente arme et sans prénom, il est bien malaisé de dire qui est le bon ?

La lettre M également visible sur le montant de crosse doit en principe appartenir à un sous-traitant.

La marque JUAN LOPEZ St MARTIN ET BUENOS AIRES gravée sur le canon est vraisemblablement la marque du revendeur argentin.

GG

Courard

Il s'agit d'un pistolet de salon de type FLOBERT en calibre 6mm annulaire vraisemblablement.

Le poinçon atteste de son origine liégeoise.

La crosse est de type Renaissance.

Ce type d'arme a été fabriqué par de nombreux armuriers liégeois.

GG

Courard N.

Un troisième artisan avec le nom Courard à Liège, N. Courard, figure sur 2 canons de ce pistolet de salon.

TBert

J'ai 2 COURARD mais pas de N. malheureusement.

GG

 Je vous ai donné tous les COURARD (2) que j’avais en stock.

Ca ne veut pas dire qu'il n'en existe pas d'autres...

Le nouveau est ignoré par le Stöckel et le Walter. Je ne peux rien vous dire de plus à son sujet.

Michel

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