Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation. 1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Delderenne Jacques (Peut-être)

L’arme

Cette arme est présentée dans une belle cassette tendue de velours rouge et contenant une poire à poudre en laiton, un moule à balle en fer, une boite à amorces et une boite à balles.

L’arme est un pistolet de voyage à percussion et à poudre noire se chargeant par la bouche.

Il est doté d’une platine « en arrière » ou rétrograde.

Le canon à pans est en damas rubans ainsi que la baguette tête de clou.

Il est fixé à la monture par une clavette et une vis à bois à la queue de culasse.

La détente est sous pontet de fer.

La monture semble être en noyer partiellement quadrillé et se terminant par une calotte métallique hexagonale.

Les poinçons

L’arme porte les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de Liège, à savoir :

ELG sur étoile dans un ovale vertical : acceptation définitive, en usage de 1846 à 1893.

X couronne et Z couronné : contremarques de contrôleur en usage de 1853 à 1877.

Période de fabrication : les contremarques ci-dessus indiquent une période de fabrication entre 1853 et 1877.

Les marques

La marque JD est vraisemblablement celle du fabricant mais est un peu trop succincte pour être identifiée avec certitude. Dans la liste des armuriers liégeois datant de 1836, nous y remarquons deux artisans pouvant correspondrent à ces initiales, à savoir :

DELDERENNE, Jacques, signalé comme actif en 1836 mais inscrit au banc d’épreuves de 1843 à 1848.

DESTRIVAUX J. signalé actif en 1836.

Les marques IIV sont à mon avis des marques d’équipeurs, ces ouvriers utilisaient ce marquage spécial ressemblant aux chiffres romains pour marquer leurs pièces.

Le revendeur 

Il s’agit à l’évidence de l’arquebusier LEPAGE-MOUTIER à PARIS, la date de 1842 indiquant peut-être l’année de fondation de l’entreprise ? Les arquebusiers français avaient l’habitude d’acheter leurs armes à Liège où les prix étaient très compétitifs et la qualité très correcte. Ils marquaient ensuite ces armes de leur propre marque avant de les présenter à la vente dans leurs vitrines parisienne.

GG

Retour "ARTISANS IDENTIFIES"