Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation. 1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
DUPONT Alexandre
Voici un très classique fusil pliant à deux coups et
chiens extérieurs système
LECLERCQ dit « de
braconnier » (puisqu’il se plie complètement) qui pourrait venir de la maison
liégeoise
Alexandre DUPONT.
Crosse anglaise.
Les marquages
ELG sur étoile dans ovale couronné : acceptation, en usage depuis 1893 ;
Lion sur PV : épreuve à la poudre vive, en usage de 1898 à 1968 ;
Perron : inspection, en usage depuis 1853 ;
V et Y sous étoile : contremarques de contrôleurs, en usage depuis 1877 ;
EL : épreuve provisoire, en usage depuis 1852 ;
32-65 dans oméga couché : calibre nominal et longueur de la douille, en usage
depuis 1924 ;
Lettre grecque gamma : lettre annale pour 1950.
On voit aussi ce qui me paraît être les lettres
AD dans un
cercle : il pourrait s’agir d’
Alexandre DUPONT, rue de la Province 19 à
Liège ; il a été inscrit au Banc d’Epreuves de 1923 à 1961.
GP avec l’aide de HPH
DUPONT Alexandre
Voici une très classique carabine pliante dite Lecler(c)q comme on en a fabriqué des milliers à Liège au XXe siècle. Calibre 9 mm Flobert, crosse pistolet.
En principe, l’arme se plie complètement lorsqu’on appuie sur le bouton latéral gauche.
Ce qui en faisait l’arme parfaite pour la chasse illicite (ou la destruction de
"nuisibles") puisque se dissimulant - assez – facilement…
Les marquages
FL 9 : calibre 9 mm Flobert ;
S sous étoile : contremarque d’un contrôleur, en usage depuis 1877 ;
Perron : inspection, en usage depuis 1853 ;
ELG sur étoile dans ovale couronné : acceptation par le Banc d’Epreuves de
Liège, en usage depuis 1893.
Les lettres AD dans un cercle pourraient être celles d’Alexandre DUPONT, rue de la Province à Liège, qui a aussi déposé la marque Bijou.
Il a été actif de 1923 à 1961. La société est devenue
la Maison
A. DUPONT à la
même adresse de 1962 à 1970.
GP
DUPONT Alexandre
Il s’agit d’un fusil à brisure et ouverture "clé serpent". Le calibre est de 9mm Flobert. Les canons juxtaposés sont lisses et de calibre 12. Le système de fermeture est à double verrou et levier latéral. Ce dernier au lieu d’être placé devant le pontet, contourne la platine et vient se terminer près de la place qu’occupe le pouce lorsque l’on tient le fusil rendant ainsi la manipulation plus aisée.
La crosse en noyer est de type "pistolet".
L’arme porte les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de Liège, soit :
ELG* dans un ovale couronné : acceptation définitive post 1893.
S* et X* : contremarques des contrôleurs post 1877.
EL en lettres anglaises : épreuve provisoire, en usage de 1852 à nos jours.
Perron : inspection, en usage de 1853 à nos jours.
12-65 dans une lettre oméga : calibre nominal et longueur de la douille, en usage du 30 juin 1924 à nos jours.
1K482 : poids du canon pouvant tirer des poudres sans fumée (armes lisses) au gramme près.
PV surmonté d’un lion stylisé : épreuve à la poudre sans fumée. En usage de 1898 à 1968.
CHOKE 12.8 : canons chokés : calibrés à 22 cm de la culasse, en usage de 1924 à 1968.
Lettre omikron (sans certitude) Il pourrait s’agir de la date de fabrication ??
L’arme porte également les marques suivantes :
A. Dupont Liège Belgique : il s’agit de la marque du fabricant Alexandre Dupont rue de la Province, 19 à Liège, inscrit au banc d’épreuves de 1923 à 1961.
D Couronné (si bien lu ?) Il pourrait s’agir d’un canon de DELCOUR à Nessonvaux.
GG
DUPONT Alexandre
Il s’agit d’une carabine double de grande chasse. Les canons sont basculant, de calibre 9,3 x 74R rayé.
La platine dite "en avant" est de type hammerless avec clé d’ouverture "top lever" et sécurité glissante de type "Galand".
L’arme est dotée d’une lunette de visée AMPOINT 5000 et fixée sur une embase rectangulaire. Un cran de mire replié dans l’embase peut être redéployé en cas d’usage de l’arme sans lunette.
La longuesse quadrillée est à boule.
La crosse en bois de noyer est façonnée à l’anglaise et le garde-main finement quadrillé.
Les parties métalliques de l’arme portent une gravure cynégétique avec incrustations de motifs animaliers en or. Cette gravure est signée J. BAERTEN graveur liégeois travaillant à la FN dans les années 1970.
Les poinçons
Cette arme porte les poinçons du banc d’épreuves de Liège suivants :
ELG étoilé dans un ovale couronné : acceptation post 1893.
PV entourant le perron dans un ovale couronné : acceptation poudre vive, en usage depuis le 26 février 1968.
Perron : inspection post 1853.
D étoilé : contremarque du contrôleur post 1877.
PV surmonté d’un lion stylisé : épreuve à la poudre sans fumée, en usage de 1898 à 1968.
R couronné : canons rayés, en usage de 1894 à 1968.
e : lettre annale de 1966 (année de fabrication).
1Kg695 : poids du canon pouvant tirer des poudres sans fumée (armes lisses) En usage de 1924 à nos jours.
9,3 x 74R – 3000 BAR : calibre et pression du canon rayé.
Les marques
Cette arme porte la marque AD dans un cercle qui est attribuée à DUPONT Alexandre rue de la Province, 19 à Liége et qui fut actif de 1923 à 1970.
56 devrait être à mon sens le numéro de série de l’arme.
Où cela se corse, c’est la mention « Manufacture liégeoise SA » gravée à la main donc postérieure et qui ne peut-être en aucun cas confondue avec la « Manufacture liégeoise d’armes à feu » rue du Vertbois, 54 à Liége, société reprise en 1929 par la société ARMAF. (1929/1972)
La mention « Manufacture liégeoise SA » ne figure pas dans le Qui est Qui de l’armurerie liégeoise ?
La question reste donc ouverte quant à cette société.
GG