Les plus belles réalisations de cet artisan se trouvent dans le livre "La Dynastie Francotte".
Pour tous les détails voir : La Dynastie Francotte
Auguste FRANCOTTE
Voici un pistolet à percussion de fabrication liégeoise, Auguste FRANCOTTE plus précisément, destiné à l’armée danoise.
La forme particulière du chien se retrouve aussi notamment sur des armes néerlandaises, anglaises et russes.
Baguette à balancier. Calibre non communiqué.
C’est Mathieu Willemsen, du Nationaal Militair Museum des Pays-Bas, qui nous a
mis sur la piste de ce pistolet dépourvu de tout marquage, visible et
photographié en tout cas, hormis la signature sur la platine.
GP et Mathieu Willemsen
Francotte - Cavalerie
Appelé cavalerie, il a été distribué dans la cavalerie, mais aussi dans l'artillerie.
Le pistolet d'ordonnance à percussion modèle 1842 aura été le dernier modèle de pistolet à chargement par la bouche avant l'arrivée des revolvers, 30 ans plus tard. Deux fournisseurs s'étaient partagés le marché des Confédérés: BEURET et FRANCOTTE, à Liège tous les deux. Il succède aux modèles 17/42 qui étaient des an IX et an XIII transformés.
L'arme mesure 36cm pour 1400-1425gr, le canon d'un calibre de 17,5mm mesure 207mm.
Chargement de 5 grammes de poudre, mais canon testé avec 15 grammes. Boulet calepiné.
Crosse en noyer et garnitures en laiton. L'arme est pourvue d'un guidon "grain de riz", ce qui le différencie notamment de son prédécesseur. Son prix de fabrication était alors de 18.
L'exemplaire que je possède est frappé des armoiries du canton de Vaud sur le canon et gravé du mot VAUD dans la crosse, côté gauche.
Il est au numéro, crosse et canon portant le numéro 205.
Autres marques: sur la platine "FRANCOTTE, Liège", sur le canon "ELG", sur toutes les pièces, vis comprises, le poinçon M dans un cartouche (le contrôleur), dans le bois et quelques pièces, un chiffre romain VII, sans doute l'artisan monteur.
Baccardi
Francotte - Réglementaire
Voici un pistolet militaire à percussion bien dans le style du 1822 français, marqué A. FRANCOTTE à Liège, à l’origine un modèle 1842 pour la cavalerie suisse qui fut aussi produit par BEURET Frères.
Le canon (dont on ne nous a communiqué ni la longueur ni le calibre) est nettement plus long que de coutume : il s’agit en effet d’un « nouveau » canon, nettement plus long que celui d’origine.
Bien que cela n’apparaisse pas sur les nombreuses
photos envoyées, l’embout de fût n’est pas percé pour le passage d’une baguette.
L’avant du corps de platine est carré.
On note la présence de la lettre H dans un cercle sur trois vis, sans doute la lettre d’un inspecteur.
On note aussi le nombre 26 sur la crosse, et 451 et 88 sur le canon.
Et bien sûr les initiales
AF sous
couronne de la maison
Auguste
FRANCOTTE.
Il y a aussi le perron de Liège et un écu comportant notamment la lettre Z. En
fait il s’agit du poinçon du canton de Zurich. Il est normalement précédé d’un
autre Z pour Zeughaus.
La maison
Auguste
FRANCOTTE fut une des plus productives de
l’industrie armurière liégeoise pendant près de deux siècles, active dans les
armes civiles et militaires.
GP avec l’aide très appréciée de MAX.
