Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.
1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
Gilon François (peut-être)
L’arme
Pistolet à percussion centrale dit « écossaise ».
Le système est à brisure et à clé type Lefaucheux sous les canons.
L’extraction est manuelle grâce à une petite pédale.
Ces derniers sont juxtaposés et rayés.
Un guidon en laiton type « grain d’orge » est visé entre ceux-ci.
Le calibre est de 11 mm ou 450.
Le pontet est à repose-doigt.
La crosse de type banane est fixée par deux vis transversales avec rosettes en laiton.
Les poinçons
L’arme est frappée des poinçons du banc d’épreuves de Liège, à savoir :
ELG sur étoile dans un ovale couronné : acceptation définitive post 1893.
Perron : inspection post 1853.
F et P inversé, étoilés : contremarques des contrôleurs post 1877.
R couronné : canon rayé, en usage de 1894 à 1968.
EL en lettres anglaises : épreuve provisoire, en usage de 1852 à nos jours.
Les marquages
TF dans un rectangle : marque de fabrique de THEATE FRERES rue Trappé, 5 à Liège. Inscrits au banc d’épreuves de 1907 à 1950.
Sur le montant de crosse GILON (prénom effacé). Il s’agit vraisemblablement d’un sous-traitant. Plusieurs armuriers GILON ont existé et il est bien malaisé de faire le tri sans disposer du prénom !
Il pourrait s’agir de GILON François de Sarolay-Argenteau (près de Liège) ou peut-être de GILON Nicolas Joseph de Saint Remy ?
CAL 450 : calibre de l’arme.
GG