Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Goemans J.

Cette paire en coffret est acheté pour 140 francs en Bruxelles, le 9 decembre 1847, chez J. Goemans, arquebusier á Bruxelles.

L’acquéreur jhr. mr. W.M.C. de Jonge van Ellemeet (1811-1888) était maire de Oostkapelle et membre du Senat des Pays Bas pour la province de Zeeland.

Les pistolets sont numéroté 1 et 2 sur la culasse.

Calibre et de 12,5 mm environ, longeur 44 cm, canon 26 cm, poids 1010 gr.

Pas de poinçon d'épreuve ELG. Sur les canons seulement le chiffre 11 et les lettres FC entrelacé, ou peut-etre JG (de J.Goemans??).

J. Goemans et son père ont distribué des armes et des balles aux révolutionnaires, contre le gouvernement Hollandais en 1830.

Bert

Il s’agit effectivement d’une très belle cassette garnie de velours rouge couleur du duel comme le vert l’était pour les armes de voyages.

Il s’agit de pistolets à percussion de style Renaissance, Les canons à huit pans sont fabriqués dans un très jolis damas. Dommage de l’âme de ces canons soient rouillées !! Ils sont fixés par clavettes ou tiroirs et par une vis à la queue de culasse. Le pontet est à repose-doigt. Les calottes métalliques sont à balustres.

La casette contient tout le matériel nécessaire pour le chargement et le nettoyage indispensable après le tir car la poudre noire était très corrosive.

Nous relevons donc la présence d’un maillet, d’une poire à poudre, d’un tournevis et d’un moule à balles.

L’armurier J. Goemans de Bruixelles se présente comme étant le fabricant de ces armes si nous en croyons les marquages autours des chiens à percussion.

Il était avec son père le tenancier d’une armurerie rue des Dominicains à Bruxelles. Durant les journées de septembre il fabriqua gracieusement des munitions de guerre et distribua de nombreuses armes aux défenseurs de Bruxelles.

L’absence de poinçons d’épreuves m’étonne un peu bien que le poinçonnage officiel du Banc d’Epreuves de Liège, n’a commencé à se généraliser que vers 1850 et encore.

GG

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