Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

V. GULIKERS-MAQUINAY

Cette platine à percussion de pistolet montée sur un support en bois nous montre des marquages bien visible. On y voit que la platine est liégeoise, produite en 1868 par un artisan dont le poinçon représente un lion tenant un sabre sur un soleil couchant.

Il s'agit de V. Gulikers-Maquinay, société inscrite au Banc d’Epreuves de 1853 à 1903 et active à Liège rue des Clarisses, 18.

V. GULIKERS-MAQUINAY

Il s’agit de l’adaptation civile et liégeoise d’un pistolet d’officier d’Etat-Major modèle 1855 à percussion et chiens en forme de dauphins.

Les canons sont superposés avec un guidon de laiton en grain d’orge.

Les platines de type « en arrière » ou « rétrogrades, elles sont en principes reliées entre elles par  une vis traversant la monture.

La monture en bois de noyer est de type banane et se termine par une calotte en laiton avec anneau de suspension.

Il s’agit, dans son modèle original, du dernier pistolet réglementaire français.

Sur la présente variante liégeoise la baguette latérale est remplacée par une baguette à balancier. Il arrivait même que ces copies ne soient pas à canons rayés !

Le canon original est de 17,1 mm.

L’arme porte un poinçon d’épreuves liégeois à savoir M sous couronne qui est la contremarque du contrôleur et qui était en usage de 1846 à 1893.

Le marquage V.GULIKERS-MAQUINAY A LIEGE 1868 , lion sur fond de soleil levant, appartient à la société GULIKERS-MAQUINAY inscrite au banc d’épreuve de 1853 à 1903 et active à Liège rue des Clarisses, 18.

1868 est la date de fabrication de l’arme.

Les lettres JLF frappées sur les canons me sont malheureusement inconnues, elles appartiennent vraisemblablement au fabricant des canons ?

GG

Photos Littlegun

Retour "ARTISANS IDENTIFIES"