Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.
1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
Michel Jamar
Voici un classique revolver à percussion centrale, six
coups de calibre non communiqué, sans doute le
.380. Seule particularité : la vis-boule percée qui remplace la classique vis
maintenant le canon au bâti. Le cran de mire presque rond sort aussi de
l’ordinaire.
Les marquages
ELG dans ovale : acceptation de 1846 à 1893.
Q sous étoile : sans doute la contremarque d’un contrôleur depuis 1877.
3 sur le barillet et sur le bâti : sans doute un numéro de l’atelier du fondeur.
Il y a aussi des initiales sur le cadre de la poignée, LP ou R mais elles ne
sont pas identifiées.
Les initiales
M.J.
frappées sur la portière sont très vraisemblablement celle du fabricant dont
nous pensons qu’il pourrait s’agir de
Jamar Michel,
armurier à Liège, Bd d’Avroy, 16 puis rue Saint Jean, 26.
De 1888 à 1892, l’intéressé dépose sept brevets pour des inventions armurières
et notamment pour des revolvers et une sûreté applicable à plusieurs espèces
d’armes à feu telles que revolvers avec chiens, revolvers hammerless et à
différentes sortes de carabines. Aucun des brevets dont nous avons les textes ne
correspond à ce revolver des plus classiques dont la fabrication est en tout cas
antérieure au 11 juillet 1893 (ELG dans un ovale sanns couronne, et absence du R
couronné pour les canons rayés introduit le 30 janvier 1894).
GP
Merci à HPH et GG (†)
Michel Jamar
Revolver de type CONSTABULARY directement inspiré du Royal Irish Constabulary.
L’arme est en parfait état de présentation et a vraisemblablement subi un relooking.
Le barillet est à ellipses et contient six chambres allésées (cal. 380 ? non précisé).
Le canon rayé est à 8 pans avec guidon en demi-lune.
La carcasse côté gauche est dotée d’une sûreté de type Mauser.
Le chien et la baguette sont jaspés.
La crosse métallique se termine par une calotte métallique sur laquelle est fixé un anneau de calotte avec vis-pivot.
La crosse est complétée par deux plaquettes en bois (noyer ?) finement quadrillé.
Elles sont maintenues par une vis et deux rosettes.
L’alimentation se pratique par une portière latérale s’abaissant grâce à l’action d’un ressort interne.
Le déchargement des douilles est assuré par la baguette coulissant dans un guide et que l’on introduit tout à tour dans les chambres.
Les poinçons
L’arme porte les poinçons du banc d’épreuves de Liège, à savoir :
ELG sur étoile dans un ovale sommé d’une couronne : acceptation post 1893.
P sommé d’une étoile : contremarque du contrôleur post 1877.
R sommé d’une couronne : canon rayé, en usage de 1894 à 1968.
Les marques
99 : frappé à plusieurs endroits de l’arme devrait être un numéro de série.
C sommé d’une couronne : frappé sur le barillet. Marque inconnue qui pourrait être celle de la fonderie de fonte malléable.
Les initiales M.J. frappées à l’avant de la carcasse, flanc gauche, sont très vraisemblablement celle du fabricant dont nous pensons qu’il pourrait s’agir de :
JAMAR, Michel, armurier à Liège, Bd d’Avroy, 16 puis rue Saint Jean, 26. De 1888 à 1892, l’intéressé dépose 7 brevets pour des inventions armurières et notamment pour des revolvers et une sûreté applicable à plusieurs espèces d’armes à feu telles que revolvers avec chiens, revolvers hammerless et à différentes sortes de carabines.
GG
Merci beaucoup à “ARMSBLUE” pour les photos