Larose Jean-François

 

Le revolver système LAROSE est une arme à canon et cylindre glissants, avec extracteur automatique à anneau.

Il est à six coups, en calibre 380, à percussion centrale, à double mouvement sans chien rebondissant. Le canon à pans, comporte quatre rayures.

Le système.

Ce système d’arme est doté d’un bouton poussoir sur le côté gauche de la carcasse, servant à retirer le canon et le cylindre vers l’arrière pour provoquer l’extraction générale des douilles.

Il suffit alors de réalimenter le barillet et de le repousser vers l’avant, où après un petit déclic, l’arme est de nouveau prête à faire feu.

La fabrication.

Elle est très soignée, le métal est bleuté et couvert de pointillés argent, la poignée est en ivoire et se termine par une calotte métallique également ouvragée et munie d’un anneau. Cette même poignée est munie d’un petit busc ou crochet beaucoup plus réduit que sur le brevet et qui est sensée protéger le poignet.

Le chien, la détente et le guidon sont nickelés. Le fabricant est inconnu.

Les marquages.

L’arme porte sur le canon côté gauche la mention "LAROSE BREVETE" elle porte également les poinçons du banc d’épreuves de Liège, à savoir le poinçon d’acceptation ELG dans un ovale utilisé du 08.09.1846 au 11.07.1893 et un V étoilé qui est la contremarque du contrôleur valable du 27.01.1877 au 26.02.1968.

Le brevet.

Cette arme a été brevetée le 07.06.1870 sous le n° 27.706  au Greffe du Gouvernement provincial de Liège (voir ci-dessous)

L’inventeur.

Il s’agit en l’occurrence de LAROSE Jean-François, armurier, serrurier-poêlier de son état, domicilié à Liège rue St Séverin, 26.

De 1859 à 1869, il a déposé trois brevets pour un système d’arme à feu se chargeant par la culasse et le revolver qui nous occupe.

Diffusion.

Il semble que cette arme n’ait jamais été fabriquée en série et de ce fait n’aura eu qu’une diffusion des plus restreintes, ce qui ne fait qu’en augmenter la valeur.

GG