Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.
1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
Lebeau - Courally
Lebeau – Courally En 1865, Auguste Lebeau, connu comme un des meilleurs armuriers de la Région d’Argenteau (grande banlieue de Liège) ouvre sa propre fabrique de fusils de chasse de la plus haute qualité. En 1896, décès d’Auguste Lebeau, Ferdinand Courally assure la continuité, il sera l’auteur en 1931 du très connu « Les Armes de Chasse et leur Tir ». En 1902, la firme prend le nom de « Webley-Lebeau-Courally ». En 1919, Ferdinand Courally se retire, la firme devient une société anonyme ‘SA Continentale Auguste Lebeau-Courally » sous la direction de l’anglais Philippe Reeve. Vers 1930 départ de la rue Mosselman, 51-53 pour la rue Fond des Tawes, 17-21 (près du banc d’épreuves) Au départ de Ph. Reeve, en 1956, la maison Lebeau-Courally est rachetée par Joseph Verrees*, déjà fabricant d’armes à Liège. En 1982, à la mort de Joseph Verrees, sa nièce Anne-Marie Moermans-Ramakers, reprend la direction. Elle assume toujours actuellement la perpétuation de la grande tradition armurière liégeoise, dans le domaine des armes de chasse de grand luxe. SA VERREES & Cie – LEBEAU-COURALLY – rue Saint-Gilles, 386, B-4000 Liège.
* Joseph Verrees, employé de banque de 1930 à 1945, ouvre sous son nom sa propre manufacture en 1945. En 1949, il s’associe avec un autre fabricant : Oste et ils créent la firme « Verrees et Oste », spécialisée dans la construction d’armes fines. En 1952, fin de l’association avec Oste, la firme devient « Manufacture d’Armes fines Verrees & Cie ». En 1954, transfert de la Compagnie du n° 99 au n° 386 de la rue Saint-Gilles. En 1956, rachat de « Lebeau-Courally ». HPH |
LEBEAU - COURALLY
Voici un classique fusil de chasse juxtaposé, système
Anson et Deeley, sortant de la célèbre manufacture liégeoise,
Auguste LEBEAU,
devenue par la suite
LEBEAU-COURALLY.
Crosse anglaise. Finition très sobre par rapport à ce qu’on peut voir sur le
site (voir les liens plus loin).
Il a été fabriqué pour être revendu par l’armurier français Chevalier, établi à
Reims en 1900, 21 rue de Vesle, signale le Jarlier/Buigné.
Les marquages
Ejecteur Deeley Breveté : c’est clair…
Lion sur EC : épreuve facultative pour la poudre sans fumée, en usage à partir
de 1891 ;
Perron : inspection, en usage depuis 1853 ;
N sous étoile : contremarque d’un contrôleur, en usage depuis 1877 ;
EL : épreuve provisoire, en usage depuis 1853 ;
ELG sur étoile dans ovale couronné : acceptation, en usage depuis 1893 ;
16 sur C dans losange vertical : calibre, en usage du
4 octobre 1898 au 30 juin 1924 : cela signifie donc que l’arme n’est plus un
"vrai"
LEBEAU (puisqu’il est décédé en 1896), mais
un
COURALLY puisque postérieur au 4 octobre
1898 ;
Aug. LEBEAU Fabt à Liège :
c’est clair, mais voir ci-dessus et plus loin ;
D 70 sur 18.7 : longueur de la chambre et diamètre en mm après l’épreuve
facultative : en usage de 1892 à 1924 ;
Acier Leugrann : le type d’acier, mais selon ce que
nous avons trouvé sur la toile, il est mis en rapport soit avec
Ferdinand
COURALLY (il a déposé la marque le 12
novembre 1896), soit avec la
Société continentale pour la fabrication d’armes à feu
Webley-Lebeau-Courally (trouvé sur
internet);
16,4 sur 17,1 : canon choké ;
P 1K198.2 : poids du canon ;
« Marque d’origine » entourant une cartouche ( ?)
marquée d’un L : sans doute une marque déposée par
Auguste LEBEAU,
mais nous n’en avons pas retrouvé la trace (on sait qu’
Auguste LEBEAU a déposé une marque le 24
mai 1881, mais elle représente un revolver Puppy à détente repliable).
On la retrouve aussi sur d’autres armes de
LEBEAU.
On ira aussi voir avec intérêt sur le même site la
notice sur
LEBEAU-COURALLY.
Auguste LEBEAU
a été inscrit au Banc d’Epreuves de Liège de 1887 à 1896, année de son décès.
Les activités ont été reprises par
Ferdinand
COURALLY, enregistré au Banc d’Epreuves de
1896 à 1902.
GP
LEBEAU - COURALLY
Voici un très beau juxtaposé de la maison
Auguste Lebeau
Courally qui a émigré vers l’Angleterre via
la France (Brichet à Nantes : armurerie active à partir de 1855. A fermé ses
portes au célèbre Passage Pommeraye au début des années 2000). Bouton de sûreté
à gauche de la poignée. Belles gravures florales.
Il date certainement d’avant 1914 puisqu’on peut lire sur le canon gauche
« Cours impériales de Russie et d’Allemagne ».
Les marquages
Perron : inspection du Banc d’Epreuves de Liège, en usage depuis 1853 ;
J sous étoile : contremarque d’un contrôleur, en usage depuis 1877 ;
V et CP couronnés : deux poinçons du banc d’épreuves
de Londres, en usage
à partir de 1887 ;
12 C dans losange vertical : soit le poinçon liégeois, en usage de 1898 à 1924,
soit le poinçon anglais en usage depuis 1887 ;
CAL 12 : le calibre bien sûr
Trade mark et un motif (non identifiable) : hélas non identifié.
Voir toute l’histoire de cette célèbre maison sur
cette page
GP
Lebeau - Courally
Paire de fusil de chasse signée "Lebeau-Courally Auguste armes de grand luxe"
Le nom du modèle est également visible : "Modèle Princesse Paola de luxe"
Elles sont fournies avec deux paires de canon ; une de 67 cm, l'autre de 72 cm.
On croit distinguer sur le dessous de l'arme la signature de Lyson Corombelle (sous toutes réserves).
La lettre soulignée "g" est la lettre annale de 1968, année de fabrication de ces armes.
"Acier comprimé De Wahlreyne" : acier utilisé pour les canons.
Calibre 16.
Alain
Lebeau - Courally
Et voila un autre velodog dénommé "Le Noctambule"
Lebeau - Courally
Voici un revolver à cinq coups de calibre 6 mm Velodog.
Détente repliable, éjection des douilles par l’intermédiaire d’une tige logée
dans l’axe du barillet. Barillet et canon bronzés, carcasse jaspée.
Les marquages
ELG sur étoile dans ovale couronné : acceptation, en usage entre 1893 et 1968 ;
Lion sur PV : épreuve à la poudre sans fumée, en usage entre 1898 et 1968 ;
H sous étoile : contremarque d’un contrôleur , en usage entre 1877 et 1968 ;
L sous couronne (?) : déjà rencontré mais non identifié
R sous couronne sur le canon : indique que le canon est rayé ; en usage entre
1894 et 1968 ;
5044 : sans doute le numéro de fabrication.
Il y a aussi et surtout une marque de fabrique sur le côté gauche de la carcasse
qui est celle de la célèbre maison Lebeau-Courally, déposée le 4 février 1902.
GP avec l’aide de PHL
La fourchette de date de fabrication est donc : entre 1902 et 1968. On ne peut
malheureusement pas être plus précis, les archives de cette époque n'existe pas
!
LEBEAU-COURALLY
LEBEAU-COURALLY
Fusil SuperBritte
LEBEAU-COURALLY
Il s’agit d’un fusil de chasse à percussion centrale à brisure de type hammerless. Les canons sont juxtaposés, lisses et de calibre 12. L’ouverture se pratique à l’aide de la clé top-lever placée au dessus de la culasse. La crosse en loupe de noyer est façonnée à l’anglaise avec la prise en main quadrillée. La longuesse est à pompe me semble-t-il ?
L’arme porte les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de LIEGE, à savoir :
ELG* dans un ovale couronné : acceptation définitive post 1893.
G* et N* : contremarques des contrôleurs post 1877.
Perron : inspection, en usage de 1853 à nos jours..
12C dans un losange : calibre, en usage de 1893 à 1924.
EL en lettres anglaises : épreuve provisoire, en usage de 1852 à nos jours.
PV surmonté d’un lion stylisé : épreuve à la poudre sans fumée, en usage de 1898 à 1924.
D = 7O / 20.6 : longueur de la chambre en mm et diamètre en mm après épreuve facultative à la poudre sans fumée. En usage de 1892 à 1924.
P1K347, 8 : poids du canon pouvant tirer des poudres sans fumée (armes lisses) En usage de 1892 à 1924.
L’arme porte également les marques suivantes :
LEBEAU-COURALLY A LIEGE FABT DES COURS IMPLLES DE RUSSIE ET D’ALLEMAGNE. : marque de AUGUSTE LEBEAU-COURALLY, rue Fond des Tawes, 19-23 à LIEGE. La maison a été fondée en 1865.Il s’agit d’une maison très réputée pour la qualité de ses armes. La maison existe encore actuellement.(Voir le site).
AUGUSTE LEBEAU FABt à LIEGE : idem ci-dessus.
FAIT POUR ROBERT ZIEGLER A VARSOVIE : il semblerait d’après l’encart publicitaire en annexe qu’il s’agisse d’un revendeur d’armes installé à VARSOVIE-POLOGNE à l’époque.
MARQUE DEPOSEE (balle contenant la lettre L) : marque de l’acier LEUGRANN utilisé.
ACIER LEUGRANN : idem ci-dessus.
34548 : numéro de série. 4219 appartient peut-être au fabricant de canons.
Double L + C couronnés : marque de LEBEAU-COURALLY.
Un grand 2 : indique qu’il s’agit du fusil n° 2 d’une paire, en cassette vraisemblablement ?
Il s’agit là d’une arme de grand qualité et de grande valeur. Notez que l’actuelle firme LEBEAU COURALLY conserve la trace de toutes ses fabrications et que les références de cette arme (date, acheteur etc..) peuvent éventuellement lui être demandées.
GG
Auguste Lebeau - Courally
Très belle pièce de grande qualité ! Fusil juxtaposés de calibre 12, platines hammerless, clé top lever, gravure de feuillage en fond creux, crosse anglaise.
Les poinçons
L’arme porte les poinçons du banc d’épreuves de Liège à savoir :
ELG étoilé dans un ovale couronné : acceptation post 1893.
Perron : inspection post 1853.
EL en lettres cursives : épreuve provisoire post 1852.
J et S étoilés : contremarques des contrôleurs post 1877.
12 C dans un losange sur pointe : calibre – usage de 1898 à 1924.
PV surmonté d’un lion stylisé : épreuve à la poudre sans fumée – usage de 1898 à 1968.
D = 65/20.6 : longueur de la chambre en mm et diamètre en mm après l’épreuve facultative à la poudre sans fumée – Usage de 1892 à 1924.
1K 454.7 : poids du canon pouvant tirer des poudres sans fumée (armes lisses) Usage de 1892 à 1924.
CHOKE 17.5/18.5 : canons chokés : cal. en mm à 22 cm de la culasse et à la bouche – usage de 1910 à 1924.
Le fabricant
La marque Auguste LEBEAU Fabriqué à Liège est très explicite à ce sujet. L’intéressé fut jusqu’à sa mort (en 1896) associé avec Ferdinand COURALLY . La maison existe toujours de nos jours, il s’agit d’un des derniers bastions, le plus prestigieux, de l’armurerie liégeoise. COURALLY Breveté indique que l’arme a été fabriquée après le décès de LEBEAU soit entre 1910 et 1924.
Acier comprimé DE WAHLREYNE (à l’étain) marque d’origine, indique le type d’acier ayant servi à la fabrication des canons, il s’agit d’un premier choix !
Illustration
Voir les pages de catalogue en annexe.
GG
Catalogue en annexe