Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.
1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
LEBEAU Frères
Revolver à percussion centrale et à cadre fermé.
La plaque de recouvrement placée sur le flanc gauche, s’ouvre en dévissant une vis placée à l’arrière de la console et pivote sur un axe placé à l’avant de cette même console.
Le barillet à six chambres est lisse et est alimenté par une portière latérale, s’abaissant grâce à l’action d’un ressort interne.
Le désarmement se pratique à l’aide d’une baguette fixe coulissant dans un guide intégré à la console.
Le canon à 8 pans porte un guidon en demi-lune.
Les plaquettes en bois de noyer sont lisses et maintenues par une vis et deux rosettes à oreilles.
La crosse se termine par un anneau de calotte monté sur vis-pivot.
L’arme porte les poinçons du banc d’épreuves de Liège, à savoir :
ELG sur étoile dans un ovale : acceptation définitive, en usage de 1846 à 1893.
J sommé d’une étoile : contremarque du contrôleur post 1877.
Période de fabrication : entre 1877 et 1893.
Le fabricant
L’arme porte la marque LEBEAU FRERES BREVET.
L’entreprise LEBEAU Frères puis LEBEAU Frères & Cie (BE 1876-1881) était sise rue Darchis, 34 à LIEGE.
Elle dépose en 1879, la marque de fabrique « THE PUPPY » et 16 brevets à diverses inventions armurières.
GG
LEBEAU Frères
LEBEAU Frères (Jules et Gustave) de Liège, contemporains de Lebeau Auguste, à ce stade j'ignore s'il y avait un lien de parenté. Les deux revolvers présentés sont d'eux ou bien de l'un ou l'autre des deux frères.
Revolver Gravé par Lebeau
REVOLVER double action à percussion centrale DU BREVET DE GILON GRAVÉ PAR LEBEAU FRERES, aux environs de 1875. Barillet octogonal de 6" signé en or"Lebeau Freres/ Brevetes"et estampé du côté gauche "N. Gilon/ Brevete". Or marqueté avec le nom du fabricant sur le baril. Plaquettes de crosse en bois d'ébène.
Revolver Lebeau
Ce revolver a un air de famille avec le revolver réglementaire français 1873 et en effet, les frères Jules et Gustave Lebeau, qui s’étaient établis armuriers à Liège en 1861, ont déposé, le 8 novembre 1873, un brevet concernant une "amélioration" du Chamelot-Delvigne, concernant un système d’ouverture du bâti, la partie gauche pivotant sur une charnière. Ce revolver fera lui-même l’objet d’une modification par le capitaine roumain Buescu qui fera adopter le revolver comme modèle 1876 pour l’armée de son pays.
Mais revenons à ce revolver de tir, présenté vers 1887 (selon Daniel Casanova, Gazette des Armes 269). Il s’inscrit dans un rectangle de 29 cm de long sur 16 cm de hauteur. Le canon hexagonal rayé a une longueur respectable de 20 cm. On remarque immédiatement le court barillet de 12 coups, ce qui est un peu normal pour la faible 6 mm Flobert. Le bâti est dès lors étudié en escalier, et le canon, vissé dans ledit bâti, se prolonge à travers le bâti jusqu’au barillet. Le système d’extraction avec baguette dans l’axe du barillet, est tout à fait classique.
L’arme présentée ici n’est pas signée et n’a pas de numéro. Le bâti est jaspé, la détente et le chien sont "poli blanc", le canon, le barillet et le pontet sont bronzés. Hormis le classique poinçon du banc d’épreuve de Liège et le R couronné, on ne trouve que deux fois un C surmonté d’une étoile du contrôleur. Sous la plaquette gauche figurent deux fois les lettres AD dans un cercle (?).
L’exemplaire présenté dans la Gazette des Armes 269 présente quelques différences: le canon est signé "Gustave Lebeau", les poignées sont en ébène, et la portière d’éjection est dépourvue de petit bec. Seuls le canon et le barillet sont bronzés, les autres pièces étant poli blanc.
GP