Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.
1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
Léon LECLERCQ
Fusil ou carabine
(canon rayé ?) de fabrication liégeoise d’avant 1877 !
L’arme porte les
poinçons du banc d’épreuves de LIEGE, à savoir :
ELG* dans un ovale
vertical : acceptation définitive, en usage de 1846 à 1893.
V couronné :
contremarque du contrôleur en usage de 1853 à 1877.
Perron : inspection,
en usage de 1853 à nos jours.
L’arme porte
également les marques suivantes :
L J couronné : marque
de fabricant (liégeois) inconnue ???
L.L. : marque de
sous-traitant liégeois inconnu (LECLERCQ Léon ??)
R dans un cercle :
pourrais être une marque (armée belge ?) d’une compagnie d’artificiers ???
J L couronné dans un
cercle : signification inconnue.
INVENTION P.L. N° 82
GEVELOT : Jules-Félix GEVELOT était un industriel français (1826/1904)
propriétaire d’une fabrique de cartouches à Isy Les Moulinaux !
BELLOW BUTTSTOCK ? :
Traduction svp ?
GG
Cette arme est un fusil dont le brevet de perfectionnement à été déposé en
Belgique sous le numéro 20241 par Mes sieurs Lagrèze & Pidault le 27 février
1867, brevet qui fait suite à plusieurs brevets déposés tant en France qu'en
Belgique.
Max
Invention P.L. N°
82 Gevelot signifie que l'invention est de P(idault) L(agréze) et que le
fabricant est Gévelot
Pidault Martial
Arquebusier à Paris 1842-1870.
Brevets en France le 13 Juin 1842 pour l'invention d'une culasse tournant sur un axe (Ce fusil a été fabriqué par Gevelot), le 16 Juin 1842 pour un fusil à chargement par la culasse et le 12 Juillet 1848 pour simplification de la platine.
Il est également détenteur du brevet du revolver Pidault é& Tevis déposé le 16 mai 1856, pour le revolver Pidault & Cordier péposé le 28mai 1860 (connu sous le nom "Revolver Raphaël"), et enfin pour un fusil à chargement par la culasse Lagrèze & Pidault le 25 février 1867.
Ce dernier brevet est celui de ce fusil !
Alain
(Webmaster)
Léon LECLERCQ
Voici une très classique carabine pliante système
Leclercq, vraisemblablement de
Léon Leclercq,
actif entre 1908 et 1940 (Cf
LL couronné).
Voir surtout le catalogue à la fin de la rubrique.
Les marquages
FL n°3 : le type de munition pour lequel l’arme a été construite, en
l’occurrence le 6 mm à tête pointue « de précision », ainsi qu’il appert du
document (allemand) figurant ci-dessous ; mais le propriétaire affirme que le
diamètre intérieur du canon fait 8mm...
H sous étoile : contremarque d’un contrôleur, depuis 1877 ;
Perron : inspection depuis 1853 ;
ELG sur étoile dans ovale couronné : acceptation depuis 1893.
Il faut toutefois être prudent à propos des fusils/carabines «système Leclercq»
: on n’a jusqu’à présent pas encore pu déterminer avec précision QUI est
l’inventeur de ce système, du fait qu’on n’a pas – encore – trouvé le brevet qui
s’y rapporte.
Mais :
1° l'Office de la Propriété industrielle a "perdu" des brevets, pour des causes
diverses et variées ;
2° tout le monde n'a pas l'intelligence, le temps, l'argent, la présence
d'esprit de déposer un brevet ;
3° il n’existe donc peut-être pas de brevet pour ce «système Leclercq».
Toujours est-il que des milliers d’armes relevant du
«système Leclercq» ont été produites, dans une multitude de calibres, avec des
crosses pleines ou évidées. Et
Léon Leclercq en
a donc aussi vendu, cf. son catalogue. Il y a les initiales
LL
sur cette carabine, mais est-ce bien lui ? C’est possible, mais pas certain...
GP avec l’aide de HPH et PHL.
Léon LECLERCQ
Cette arme est sans conteste d’origine liégeoise.
Il s’agit d’un revolver à percussion centrale et cadre fermé dénommé PUPPY par rapport à sa petite taille. PUPPY est le diminutif de BULL-DOG.
L’arme est de type bossu-hammerless.
Le canon est à 8 pans avec guidon en demi-lune.
Le barillet (5 ou 6 coups ?? en calibre 6,35 ??) est cannelé.
Il n’est pas possible de se faire une idée plus précise sur vos photos.
L’alimentation se pratique par une portière latérale droite, s’abaissant grâce à l’action d’un ressort interne.
Le déchargement se fait à l’aide de la baguette pivotant sur un axe.
Une sûreté est placée sur le côté gauche de la carcasse.
La détente sans pontet est droite avec l’extrémité boulée et percée.
Elle se replie sous la carcasse pour faciliter la mise en poche ou en étui.
La crosse est constituée de deux plaquettes en bois (noyer ?) quadrillées reliées par une vis transversale et deux rosettes.
Les poinçons
L’arme porte les poinçons du banc d’épreuves de Liège, à savoir :
R couronné : canon rayé, en usage de 1894 à 1968.
H étoilé : contremarque du contrôleur, en usage de 1877 à 1968.
PV surmonté d’un lion stylisé : épreuve à la poudre sans fumée, en usage de 1898 à 1968.
Si vous regardez sur la face interne du barillet en soulevant la portière, vous remarquerez certainement un poinçon représentant les lettres E.L.G. sur étoile dans un ovale couronné.
Ce poinçon représente l’acceptation définitive valable depuis 1893.
Le fabricant
Là le problème se corse car nombre de ces petites armes de grande consommation ne portaient pas de marques de fabricant. Sur les montants, nous remarquons plusieurs marques (3 ?) dont une seule est vraiment lisible soit LL couronné !
Plusieurs armuriers de la fin du XIX e siècle, début XXe portaient ces initiales comme par exemple Léon LECLERCQ, armurier liégeois, inscrit au banc d’épreuves de 1908 à 1940, il était inscrit rue sur la fontaine, 88 à LIEGE. Rien n’indique cependant qu’il faisait usage de cette marque. Il vendait néanmoins des revolvers de tous types !
Annexe : une publicité de cet armurier.
GG