Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.
1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
Lepage Frères
Un Revolver Bull Dog de Lepage Frères
Fabricants d’armes à Liège, et disposant d’un magasin de vente rue
d’Enghien à Paris, ils déposent leur logo constitué d’un écusson
incluant les lettres L.F. et un lion stylisé.
La signature Lepage Frères se retrouve sur de nombreuses armes de bonne facture, comme des fusils de chasse et des revolvers à broche ou à système. Plus rarement
se trouvent des revolvers Bull Dogs de cette fabrique. Un bon exemple
est représenté ci-dessous.
Le revolver Bull Dog en question présente les caractéristiques usuelles des productions liégeoises, mais avec la particularité de disposer d’un canon de 3 pouces, dimension supérieure à celle des British Bull Dogs classiques qui sont généralement dotés d’un canon de 2,5 pouces. On remarque également que le guidon est situé en retrait de sa position normale à l’embouchure du canon. Cette longueur de canon se rencontre occasionnellement, ainsi que de plus importantes, car elle permettait de contourner les lois d’importation dans certains pays qui ne toléraient pas l’entrée d’armes de poing trop courtes. Après réception, il suffisait au propriétaire de scier le canon à la longueur voulue… Cette situation explique que l’on voit de temps en temps des revolvers Bull Dogs à canon long disposant d’un guidon placé en son milieu.
Jean-Christophe Plaquevent |
LEPAGE Frères
LEPAGE Frères
Il s’agit d’un revolver à (me semble-t’ il ?) percussion annulaire. Le
chargement se pratique par la portière arrière droite avec des cartouches à
percussion annulaire et portant la marque B ( ?)
L’arme porte une gravure représentant du feuillage et des oiseaux. Les
crossettes en bois ( ?) sont sculptées de feuillage et se terminent par un
anneau et sans vis-pivot. La détente est courbe dans un pontet ovale. La
baguette sous le canon est maintenue par un petit tube métallique dans lequel
elle est glissée et est fixée par une petite vis. Le canon (calibre ?) est rond
et est surmonté par une bande rectangulaire avec guidon et cran de mire.
L’arme porte les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de Liège, soit
ELG* dans un ovale vertical : acceptation définitive, en usage de 1846 à 1893.
R couronné : contremarque du contrôleur, en usage de 1853 à 1877.
Cette pièce porte également les marques suivantes :
232 : numérotation de l’arme.
LF : pourrait être
Lepage Frères
!
Inscrits au banc d'épreuve des armes à feu de Liège de 1857 à 1868, donc possible !!
Le logo "LF" se trouve sur des factures de Lepage (voir factures jointes)
GG
LEPAGE Frères
Il s’agit à n’en pas douter d’un revolver de type
Alexandre Fagnus, armurier liégeois ayant
breveté cette arme. Il semble ici que l’arme ait été fabriqué pour ou par
Lepage Frères
à Paris comme indiqué sur la carcasse. La
marque "Caststeel" signifie qu’il s’agit d’acier fondu !
L’arme semble ne
porter qu’un poinçon d’épreuves liégeoise soit ELG* dans un ovale vertical
signifiant l’acceptation par le banc d’épreuves de 1846 à 1893.
Pas d’autres poinçons
d’épreuves !
L’arme est marquée
Lepage Frères
à Paris, cette entreprise bien connue a
vraisemblablement fait fabriquer l’arme à Liège sans que le nom de l’armurier
liégeois, fabricant réel ne soit indiqué.
353 est
vraisemblablement le numéro de série de cette pièce.
Pour plus de détails voir notre site à la page de
Fagnus Alexandre !!
GG
LEPAGE Frères
Voici un revolver pour cartouches à broche de calibre non précisé qui fut de belle facture. Le canon est prolongé par une pièce se terminant en u pour assurer sa fixation au bâti par l’intermédiaire de deux vis.
Sur le canon on déchiffre (difficilement) Fabrique Lepage Frères à Paris rue d’Enghien 12.
Voir à ce propos
http://s144812367.onlinehome.fr/la-maison-lepage-freres-lepage-chauvot-successeurs
Note personnelle de Guillaume : le dépôt semble exister avant cette date de 1856, puisque sur le canon d’un revolver modèle 1854, le LF 272 (du 2ème semestre 1855), on peut lire « Lepage frères, 12 rue d’Enghien à Paris ».
Voir le très beau site de Guillaume :
http://s144812367.onlinehome.fr/la-maison-lepage-freres-lepage-chauvot-successeurs
Les marquages
AJ sous couronne : non identifié
EL sous couronne : la fabrique d’E. Lefaucheux située à Liège ;
ELG sur étoile dans ovale : acceptation entre 1846 et 1893 ;
G sous couronne : contremarque d’un contrôleur entre 1853 et 1877.
Je reconnais que je ne vois pas très bien le lien entre la fabrique Lepage Frères à Paris et la fabrique de Lefaucheux à Liège…
GP avec l’aide de HPH
LEPAGE Frères
Voici un revolver fabriqué par Lepage Frères sur base d’un brevet déposé par N.
J Dessard fils.
Les marquages
ELG sur étoile dans ovale : acceptation entre 1846 et 1893
X sous couronne : contremarque d’un contrôleur entre 1853 et 1877
Acier fondu : le type d’acier utilisé
LF sur lion : la marque déposée par Lepage Frères (je n’ai hélas pas la date du
dépôt, voir plus bas).
Il y a toutefois un "problème" puisque selon le "Qui est qui de l’armurerie
liégeoise", Lepage Frères a été inscrit au banc d'épreuve entre 1857 et 1868.
Or, comme on le verra ci-dessous, le brevet du revolver a été déposé en novembre
1871...
Pour compliquer le tout : Jarlier et Buigné écrivent :
"Lepage Frères Henri et Perrin : arquebusiers-fabricants à Liège 1823-1860.
Furent ensuite fabricants d’armes dont le dépôt se trouvait à Paris. (…) dépôt
de marque de fabrique le 24 décembre 1859" (sans préciser où le dépôt a eu lieu
; je ne sais pas non plus comment se présente cette marque, en d’autres termes
s’il s’agit de celle qui figure sur le revolver).
Enfin, Stockel parle de "Charles Lepage, en activité entre 1823 et 1868, sans
doute le fils de François Lepage. A travaillé avec son frère Alphonse entre 1857
et 1868 sous le nom Lepage Frères. Sans doute décédé en 1868".
NJD Breveté : voir le lien
Il s’agit d’une application du brevet 029659 du 23 novembre 1871 déposé par
Nicolas Joseph Dessard fils, actif à Herstal entre 1871 et 1873, qui figure sur
la page Lepage Frères ci-dessus.
GP avec l’aide de HPH.
LEPAGE Frères
Inscrits au banc d'épreuve des armes à feu de Liège de 1857 à 1868.
Photos Littlegun
LEPAGE Frères
Revolver à percussion centrale à brisure (top break) de calibre non communiqué.
L’ensemble canon-barillet lié à la carcasse par une vis-pivot, bascule vers l’avant lorsque l’on actionne le bouton d’ouverture placé sur la gauche au sommet de la carcasse. Le basculage est destiné à faciliter le chargement/déchargement puisqu’il n’y a pas de portière. Ce basculage actionne une languette métallique visible sous la console et qui prend appui sur l’avant du pontet pour repousser l’extracteur en étoile.
Le système est à simple et double action et le chien est rebondissant. Le canon rayé est à pans avec une arête supérieure.
La crosse est constituée de deux plaquettes en os me semble-t-il car l’os jauni en vieillissant tandis que l’ivoire reste blanc. Ces plaquettes sont maintenues par une vis transversale et deux rosettes en laiton.
L’arme est couverte d’une jolie gravure de feuillage.
Les poinçons
L’arme porte à l’arrière du barillet les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de Liège, à savoir :
ELG sur étoile dans un ovale vertical : acceptation définitive, en usage de 1846 à 1893.
H étoilé : contremarque du contrôleur post 1877.
L’arme a donc été fabriquée entre 1877 et 1893.
Les marques
NJD BTé : il s’agit de la marque du maître-armurier Nicolas Joseph DESSARD fils domicilié à Herstal rue des Aigneux, 183.
ACIER FONDU : sans commentaire.
Ecu contenant un lion dressé et les initiales LF appartient au fabricant LEPAGE Frères, voir en-tête de lettre de cette firme en annexe.
5146 Vraisemblablement un numéro de série ?
Le brevet
Cette arme fait l’objet du brevet n° 029659 du 23.11.1871 pour un système de fermeture et d’extraction pour revolver. Voir dessin de brevet en annexe.
GG
LEPAGE Frères
Inscrits au banc d'épreuve des armes à feu de Liège de 1857 à 1868.
Photos Littlegun