Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

LHOIST T.

Voici un revolver à percussion appelé « de transition » signé T. LHOIST. Plaquettes d’ébène ( ?) quadrillées, le canon est fixé à l’axe de rotation par une clavette. Il y a sous l’axe de rotation un orifice permettant le passage d’une baguette séparée pour charger chaque chambre du barillet.

Le seul poinçon photographié est un U semble-t-il sous couronne, soit celui d’un contrôleur avant 1877.

Toussaint LHOIST de Cheratte a déposé trois brevets entre 1851 et 1853 : AC 5652 du 14 avril 1851 (poivrière style MARIETTE), AC 5894 du 16 septembre 1851 et AC 7546 du 8 décembre 1853 (fortement inspirés du Colt 1851), mais aucun ne correspond à l’arme présentée.

Le Musée d’Armes de Liège possède un revolver Toussaint LHOIST à six coups en calibre 9 mm daté de 1851, sous la référence 1808. Peut-être est-il du même type.

Toujours est-il que Colt a octroyé à Toussaint LHOIST le droit de fabriquer des armes selon le système Colt, avec chargement du barillet à capsules par l’avant et levier de chargement. Et LHOIST représentait la marque Colt pour l’Europe.

GP avec l’aide de MAX, MD et HPH.

LHOIST T.

Voici un beau revolver à percussion signé T. LHOIST Breveté à Cheratte (une commune de l’agglomération liégeoise). Lui et d’autres homonymes ont déjà été évoqués sur le site.

Le terme "breveté" porte soit sur le fait que l’armurier est détenteur d’un « brevet d’armurier », soit qu’il a déposé un ou plusieurs brevets, ou que l’arme en question a fait l’objet d’un brevet.

On sait que Toussaint LHOIST a déposé trois brevets entre 1851 et 1853, mais aucun ne concerne le mécanisme de ce revolver : la baguette sous le canon peut glisser d’environ deux centimètres afin de faire entrer une balle dans le barillet.

Peut-être a-t-il déposé davantage de brevets, dont un concernant ce revolver ? En tout cas, et jusqu’à présent, on n’en a pas la trace. Ou a-t-il utilisé le brevet de quelqu’un d’autre, sans mentionner son nom ? Mystère.

On sait qu’il a été actif jusqu’en 1873 et a été en relation avec Colt qui l’a autorisé à utiliser ses brevets. Il a fabriqué des revolvers et des fusils de chasse/carabines à barillet.

L’arme est passée par le Banc d’Epreuves de Liège : ELG sur étoile dans ovale (acceptation entre 1846 et 1893), et q inversé couronné (contremarque d’un contrôleur, entre 1853 et 1877).

GP avec l’aide de HPH, MD et MAX.

LHOIST T.

Voici un revolver à percussion de belle facture portant deux signatures : T. LHOIST et DAVID H Breveté, le premier étant plus que vraisemblablement le fabricant, le second le dépositeur du brevet.

Les marquages

ELG sur étoile dans ovale : acceptation entre 1846 et 1893 ;

V couronné : contremarque d’un contrôleur e,tre 1853 et 1877 ;

Concernant T. LHOIST, celui qui nous intéresse est un certain T. (Toussaint ?) et peut-être aussi T.J. (Toussaint ? Joseph ?).

Pour suivre, on voit DAVID H (erman). On trouve sur littlegun ceci :

www.littlegun.be/arme%20belge/artisans%20identifies%20h/a%20herman%20david%20fr.htm

fabriqué par NEUMANN Frères (qui a fait don au MAL d'une arme similaire) très proche de l'arme 3750.

et

http://www.littlegun.be/arme%20belge/artisans%20identifies%20h/a%20herman%20david%20fr.htm

qui présente une arme similaire à laquelle il manque le bourroir !!!

Pour en déduire que T. LHOIST est le fabricant et David HERMAN le concepteur.

Un autre membre de l’équipe féru de généalogie s’est penché sur la « tribu » HERMAN a trouvé ce qui suit, qui permet enfin de voir clair dans JJ HERMAN et David H(ERMAN).

"Commençons par Jean Jacques HERMAN (j'insiste sur l'absence de trait d'union entre les 2 prénoms) ... oui, celui qui faisait marquer ses oeuvres "JJ HERMAN D BREVETE" .

 

HERMAN Jean Jacques

- Né le 21 mai 1803 à Wandre

- Marié le 2 février 1829, à Cheratte, avec Jeanne Joseph DUPONT

(1809-1895) avec qui il a deux enfants :

Jean François HERMAN

Jeanne Joseph HERMAN 1842-1916 ( notons surtout que David HERMAN est cité comme parrain au baptême de Jeanne Josée Herman  le 10.10.1842)

- Décédé le 22 mai 1877 - Cheratte, 62024, Liège, Belgique, à l'âge de 74 ans. »

"Si vous lisez attentivement, Jean Jacques est marié à Jeanne Joseph DUPONT dont les initiales de prénoms sont identiques aux siennes "JJ" et le nom de son épouse est DUPONT (initiale D) ... bref plutôt que d'accoler le patronyme complet de son épouse au sien (comme d'autres l'ont fait avant et après lui), il a juste mis l'initiale du nom de son épouse ! »

Continuons.

Le parrain de la gamine de Jean Jacques est David HERMAN  Ils sont donc complètement contemporains et du même patelin, sans doute de la même famille (cousins ?). Ils font tous les deux "dans le revolver" (un invente et l'autre modifie des ADAM) ; donc j'imagine que pour éviter les confusions, l'un signait HERMAN et l'autre DAVID.

"Pour en revenir à HERMAN David, j'ai trouvé un post intéressant sur un forum :

https://www.passionmilitaria.com/t119164-revolver-a-percussion-herman-david-entre-1856-et-1858

Le gars s'est donné beaucoup de mal ...

Dans un vieil exemplaire de la Gazette des Armes (numéro 202), j'ai trouvé ceci :

"Cependant, il existait un autre Herman, David, qui exerçait au même endroit. David Herman nous est connu pour ses inventions. Le 18 septembre 1856, il dépose un brevet pour un revolver double action inspiré du Colt. Par un autre brevet, daté du 1er avril 1858, il propose son arme avec une platine sélective double ou simple action. On lui doit aussi (brevet du 12 mars 1857), un enlève amorce adaptable sur les pistolets de salon".

Je me permettrai d’ajouter que j’ai trouvé le brevet 005637 du 8 mars 1858 au nom de David Herman fort ressemblant à celui du revolver en question.

  

 Peut-être existe-t-il un brevet de perfectionnement ?

GP avec l’aide fantastique de HPH et PHL.

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