Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.
1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
Auguste Liégeois & Cie
Voici un petit revolver à six coups de calibre non précisé (sans doute du .320) à la poignée très particulière en queue de poisson.
Les marquages
ELG sur étoile dans ovale couronné : acceptation entre 1893 et 1968
P sous étoile : contremarque du contrôleur entre 1877 et 1968
1184 : sans doute le numéro de l’arme
98 et 5.1 : non identifié
ALC : les initiales d’Auguste Liégeois et C°
L’arme est relativement bien connue et est attribuée à Emile Fraipont, inscrit au Banc d’épreuves de Liège de 1903 à 1927.
Mais il y a un hic en ce sens que l’arme en question ne porte pas le marquage Clic-Clac. Nous ne savons pas quand la marque a été créée ni si elle a été déposée (à notre connaissance ce ne fut pas le cas).
Quant à l’histoire de la société ALC, on la trouve ci-dessous.
Nous ne savons pas si cette crosse en queue de poisson a été brevetée, ni par qui, ni quand.
La présence des initiales ALC et l’absence de la marque Clic-Clac nous incite à penser qu’il s’agit encore d’une réalisation de la société Auguste Liégeois et C°, donc d’avant 1903. Encore qu’il est parfaitement plausible qu’Emile Fraipont ait continué à produire ces revolvers dès la reprise d’ALC et ait par la suite ajouté le nom Clic-Clac. Lequel figure par exemple dans le catalogue Alpha de 1911 et dans le catalogue de GE Lewis de Birmingham en 1914-1915.
Notons enfin qu’il existe aussi des modèles sans les initiales ALC et ni la mention Clic-Clac.
GP avec HPH et PHL
Auguste Liégeois & Cie
Copie
belge d'un pistolet de salon / jardin type Tranter (parlor pistol ou saloon
pistol selon les sources), en calibre 22 annulaire (il chambre la munition de 22
long Z). Longueur totale 28,5 cms. Son numéro de série est 1307. Plusieurs
marquages : ALC au dessus du numéro de série, ainsi que divers poinçons liégeois
sur la bascule (AE collés sous couronne) et sous le canon.
D'après
ma recherche, le brevet Tranter d'où il est issu date de 1866 (british patent N°
2113).
Les initiales
ALC
nous confirme qu’il s’agit d’une réalisation de la société
Auguste
Liégeois et C°.
JJB
Auguste Liégeois & Cie
Revolver de type CONSTABULARY ou CONSTABLE dérivé du R.I.C. irlandais. Il est à percussion centrale. Le barillet à ellipses est doté de six chambres (calibre non communiqué ?). Le canon d’acier rayé est à huit pans avec guidon demi-lune placé dans une queue d’aronde. L’arme est dotée d’une baguette pivotante à introduire tout à tout dans les chambres pour en expulser les douilles. La carcasse comporte sur le flanc gauche une pédale-sûreté destinée à bloquer l’arme et empêcher un tir intempestif ! La détente est incurvée et protégée d’un pontet.
L’alimentation se pratique par la portière latérale droite s’abaissant grâce à l’action d’un ressort interne. La poignée à busc est semble-t-il monobloc et quadrillée dans ce qui me semble être du caoutchouc durci (à vérifier ?). Cette poignée se termine par un anneau de calotte et sa vis-pivot.
Les poinçons
Cette arme porte les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de LIEGE, à savoir :
ELG* dans un ovale couronné : acceptation définitive post 1893.
P* : contremarque du contrôleur post 1877.
R couronné : canon rayé, en usage de 1894 à 1968.
Les marques
Auguste LIEGEOIS & Cie LIEGE : Auguste LIEGEOIS était tout d’abord inscrit seul au banc d’épreuves de LIEGE de 1892 à 1895. En 1895, il formé en « compagnie » de 1895 à 1902. En 1903, l’affaire est reprise par FRAIPONT Emile rue Monulphe, 45 à LIEGE. L’intéressé ne semble pas avoir déposé de brevet d’invention !
A.L.C. : compagnie Auguste LIEGEOIS à partir de 1895.
1390 : numéro de série.
Annexe : en-tête de lettre de LIEGEOIS A.
GG