Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.
1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
M. Michel
Revolver copie d'un Smith & Wesson avec extracteur en étoile.
ELG étoilé dans un ovale : marquage du Banc d'Epreuve pré 1893.
LJ étoilé : contremarque du contrôleur, en usage de 1877 à 1968.
Sur le côté gauche du canon : M. Michel.
Comme déjà dit, le « Qui est Qui de l’armurerie liégeoise » signale succinctement deux Michel, à savoir :
Michel M. armurier à WANDRE (banlieue de Liège) en 1889
Michel F. armurier à FRAIPONT (vallée de la Vesdre) en 1889.
Le premier pourrait bien être celui-là.
Extrait de l'ID faite par GG †
M. Michel
Revolver bull dog Belge M. Michel
Calibre : .500 Webley, ou .500 Tranter
N° de série 9337
Canon : 102mm
Longueur hors tout : 205mm
Marque :
Sur l'avant du barillet : 9
Sur l’arrière du barillet : épreuve pré1893de Liège
Sur le côté gauche du canon : Z étoilé
Sur le dessus du canon (lettres très effacées) : Broqua et Scholberg Montevideo
Sur l'armature gauche sous la poignée : M. Michel
Ce revolver a été à l'origine nickelé, seulement quelques petites taches du nickel original sont parties, il est gravé sur une grande partie du corps, du barillet et même sur le canon. Les poignées sont très bien faites mais sont des remplacements.
Richard
Vous avez très bien décrit votre arme et je ne vois pas ce que je pourrais y ajouter.
Reste la marque M.MICHEL sur l’armature qui me crée problème.
En effet je n’ai guère de renseignements à vous offrir !
Le « Qui est Qui de l’armurerie liégeoise » signale succinctement deux MICHEL, à savoir :
MICHEL M. armurier à WANDRE (banlieue de Liège) en 1889
MICHEL F. armurier à FRAIPONT (vallée de la Vesdre) en 1889.
Le premier pourrait bien être le vôtre.
Ce MICHEL M. devait être, à mon avis, un « recoupeur » c'est-à-dire un sous-traitant recevant les ordres du « fabricant » (le commanditaire en réalité).
Le recoupeur était à la tête d’un petit atelier rural et de quelques ouvriers armuriers qui allaient et venaient au gré des commandes.
L’emplacement de sa marque sur le montant de crosse me conforte dans mon analyse, car le fabricant se réservait les emplacements de marquage plus nobles comme l’une ou l’autre face du bâti ou le pan supérieur du canon comme c’est le cas ici avec BROQUA & SCHOLBERG MONTEVIDEO.
Vous n’avez pas découvert un grand nom de l’armurerie liégeoise mais bien un tâcheron qui pourtant mérite tout autant notre respect.
C’est très bien que l’un ou l’autre de ces merveilleux artisans, souvent anonymes, sortent quelque fois de l’ombre, où le temps qui passe les a plongé !
GG