Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

P.J. MALHERBE

Voici une carabine dite "de Brunswick" fabriquée par la firme liégeoise P.J. MALHERBE. Cette firme a déjà été abondamment évoquée sur le site, où figure d’ailleurs, quasi à la fin, une arme similaire photographiée au War Heritage Museum (ex Musée royal de l’Armée) à Bruxelles, mais sans explication…

Il s’agit d’une carabine (voire fusil, nous n’avons aucune donnée concernant cette arme, ni longueur, ni calibre très particulier, à l’origine en tout cas, voir plus loin) à percussion russe du modèle 1843 dite de Brunswick, par ailleurs très connue en Grande-Bretagne (voir https://en.wikipedia.org/wiki/Brunswick_rifle ); à noter que les Russes l’appellent "Luttich", le nom de la ville de Liège en allemand.

Elle a été utilisée lors de la guerre de Crimée (1853-1856).

Voici ce qu’en dit un site en langue anglaise : https://collegehillarsenal.com/Rare-Russian-Model-1843-Luttich-Carbine-The-Russian-Brunswick-Rifle.

Pour les francophones la même chose : la Gazette des Armes 550 du mois de mars 2022 y consacre un article (le hasard fait parfois bien les choses).

Selon la GDA, 15.000 fusils (carabines) ont été commandés par la Russie, mais seulement 3.000 ont été fabriqué(e)s par P.J. MALHERBE. A noter que les exemplaires de la GDA et du WHI possèdent une hausse (1848, dite de Hesse) plus perfectionnée que celle de l’exemplaire qui nous occupe.

Il devrait y avoir un numéro sur la masselotte.

La pièce de pouce est aux armes du tsar Nicolas 1er.

La plaque de couche est gravée sur son retour de l’aigle impérial.

On voit un B couronné du poinçon de contrôle belge près du pontet.

Voici ce qu’on peut dire du projectile à l’origine : il s’agit d’une balle ronde à l’origine, ceinturée par un bourrelet qui doit, lors du chargement, être emboîtée dans les deux rayures profondes du canon.

Il existait aussi une balle en ogive (modification dite Koulikovski) avec deux tétons.

Voir aussi : https://www.gunboards.com/threads/bullets-for-the-russian-brunswick-rifle.1183101/

GP avec l’aide de la Gazette des Armes et de la toile

P.J. MALHERBE

Fusil suédois avec un mécanisme à chambre mobile fabriqué par P. J. Malherbe.

Calibre 14,85 mm.

La plupart de ces fusils ont été fabriqués en Suède, seul un petit nombre au moins une centaine semble-t-il puisque cet exemplaire porte le n° 97) provient de chez P.J. Malherbe et Cie, 25, quai Saint-Léonard à Liège, inscrit au Banc d’Epreuves de Liège entre 1850 et 1869 (à la même adresse a été inscrit P.J. Malherbe, inscrit au BE de Liège entre 1836 et 1850).

La date de fabrication ne figure pas sur les fusils de chez Malherbe, ce qui est bien le cas pour les fusils fabriqués en Suède.

Le marquage GvA sur la crosse correspond à Gustaf Magnus von Arbin, né en 1818 et officier inspecteur à la manufacture de fusils Carl Gustav à Eskilstuna en Suède.

Photos aimablement envoyées par Wolfgang et Delphine Kern

P.J. MALHERBE

Malherbe (Pierre Joseph) dit "de Goffontaine" (entité de Pepinster (Verviers)) et Malherbe Philippe Joseph (ou Malherbe fils ou Malherbe & Cie) sont une même (grosse) firme.

En 1807, Pierre Joseph Malherbe de Goffontaine possédait 3 manufactures et après la chute du régime français, il rachète au fils de Gosuin les manufactures quai St-Léonard à Liège et de Chaudfontaine (en plus des siennes propres).

En fonction des datations des armes (silex - percussion) il pourrait être possible de différencier les P.J., mais le nom "de Goffontaine" est généralement attribué à Pierre Joseph.

HPH

P.J. MALHERBE

Il s’agit d’un fusil à percussion fabriqué par P.J. Malherbe, artisan bien répertorié sur le site, où l’on trouvera des descriptions d’armes voisines de celle-ci.

Marquages : PJ Malherbe & Cie à Liège sur la platine, ovale ELG et numéro 672 sur le côté gauche du canon, monogrammé (HL ou JH selon le sens de lecture…).

Chris

P.J. MALHERBE

Voici une très belle carabine à percussion destinée sans doute au tir de précision, fabriquée par P.J. Malherbe.

L’arme présente une finition de luxe, étant dotée de fines gravures sur les parties métalliques, d’un pontet muni de deux repose-doigt et d’un chien en forme de tête de poisson. La décoration d’inspiration "marine" est complétée par un réservoir à amorces en forme de coquille sur la crosse. Ce dernier motif est rappelé à l’avant de l’arme sous le canon.

La destination de l’arme au tir de précision est attestée par des organes de visée de type "target" (mire dérivable et guidon) , ainsi que par une détente à stetcher.

Le seul marquage identifiable sur les photos est « P.J. Malherbe & Cie à Liège » sur la platine.

Chris

P.J. MALHERBE

Pistolet à percussion P.J. Malherbe

Voici un beau pistolet à percussion issu de la production de P.J. Malherbe.

Marquages :

P.J. Malherbe à Liége (avec accent aigü) sur la platine.

W sous couronne sur platine et canon côté droit.

Ovale ELG côté gauche canon.

De part et d’autre du canon : JB sous couronne (côté gauche), S sous couronne (côté droit).

Chris

P.J. MALHERBE

Voici un exemplaire du fusil suédois modèle 1851 avec un mécanisme à chambre mobile. Il a été conçu par le lieutenant suédois August Gustaf Reinhold von Feilitzen qui s’est inspiré d’un fusil norvégien. D’autres exemplaires sont visibles dans le musée de la Marine suédoise à Karlskrona.

On land, on water, for real! (marinmuseum.se)

https://digitaltmuseum.org/021028282427/kammarladdningsgevar

Calibre 14,85 mm, six rayures au pas de 1/213,8 cm.

La plupart de ces fusils ont été fabriqués en Suède, seul un petit nombre au moins une centaine semble-t-il puisque cet exemplaire porte le n° 97) provient de chez P.J. Malherbe et Cie, 25, quai Saint-Léonard à Liège, inscrit au Banc d’Epreuves de Liège entre 1850 et 1869 (à la même adresse a été inscrit P.J. Malherbe, inscrit au BE de Liège entre 1836 et 1850).

La date de fabrication ne figure pas sur les fusils de chez Malherbe, ce qui est bien le cas pour les fusils fabriqués en Suède.

Le marquage GvA sur la crosse correspond à Gustaf Magnus von Arbin, né en 1818 et officier inspecteur à la manufacture de fusils Carl Gustav à Eskilstuna en Suède.

Lors des recherches, un membre de l’équipe a trouvé un brevet déposé par un certain Edouard Malherbe (je ne sais pas s’il était parent ou non de P.J. Malherbe) : il s’agit du n° 4433 du 21 mai 1857 qui présente de très fortes similitudes avec ce fusil suédois. Le voici, à titre indicatif. N’ayant pas suivi les cours de l’Ecole d’armurerie de Liège, je ne suis pas en mesure de repérer les différences.

Enfin, plusieurs membres de l’équipe ont fait un rapprochement avec un fusil marqué Decortis qui présente lui aussi des ressemblances avec ce fusil PJ Malherbe.

En fait, il s’avère, grâce à la sagacité d’un membre de l’équipe qui a consulté le monumental ouvrage de Mathieu Willemsen, du musée de l’armée néerlandaise, intitulé « Experiment en beproeving : vuurwapens van de Normaal Schietschool (1855-1933) », que le fusil d’infanterie norvégien modèle 1846 qui a servi de base relève du système Scheel. Mais la toile est muette concernant cette personne.

Par contre, le site Norwegian military small-arms & blades » M1842 Army Kammerlader (norskevaapen.no) fournit beaucoup d’informations concernant les armes de l’armée norvégienne. On y apprend ainsi que le modèle 1846 est en fait un perfectionnement du modèle 1842. On notera en passant que Francotte a fabriqué 100 exemplaires du 1842.

Mathieu Willemsen – qui évoque le nombre de 1.500 exemplaires du modèle 1846 commandés à Francotte, signale aussi que ce dernier a sous-traité une partie de la commande à Gilles Decortis ! Ceci explique donc les exemplaires signés Decortis.

GP avec l’aide de MAX, toute l’équipe, Andreas Ohlsson et Per-Erik Stenborg du musée de Karlskrona.

P.J. MALHERBE

Il s’agit d’un fusil PATTERN ENFIELD 1853.

Il a été fabriqué à Liège comme en témoignent les poinçons du banc d’épreuves liégeois relevés sur l’arme, à savoir :

ELG* dans un ovale vertical : acceptation définitive, en usage de 1846 à 1893.

Perron : acceptation définitive, en usage de 1853 à nos jours.

K et M couronnés : contremarques des contrôleurs, en usage de 1853 à 1877. 

Pour les autres marquages cela devient compliqué de départager les marques liégeoises des marques étrangères.

D’après le propriétaire L.S.M. signifierait "LOUISANIA STATE MILITIA" Cette arme aurait donc été utilisée par la milice de la Louisiane, elle a vraisemblablement ajouté quelques poinçons d’acceptation à cette arme mais lesquels ??

La marque ronde imprimée sur la crosse (PHL si bien lu , dans un cercle) pourrait être les initiales de Philippe Joseph MALHERBE, fabricant d’armes à LIEGE quai Saint Léonard de 1850 à 1865 mais je n’en ai pas la certitude absolue ?

Les autres marques telles que JJ NH JS JH couronné – FH couronné – lettre grecque Xi sont vraisemblablement les marques des sous-traitants liégeois ayant participés à la création de cette arme. Aucune liste fiable de ces sous-traitants n’a cependant été conservée.

Désolé de ne pouvoir être plus précis !

GG

 

P.J. MALHERBE

Il s’agit d’un pistolet de cavalerie de type 16/22 me semble-t ’il ? Cette arme a été fabriquée à Liège en 1831 par le fabricant Philipe J. Malherbe. Il s’agit d’une copie du pistolet de cavalerie français modèle 1922 bien que les dimensions et la forme soit quelque peu différentes. L’arme mesure 0m3519, le canon est rond, le tonnerre à 5 pans, la capucine est en laiton. La calotte est également en laiton est munie d’un anneau de fer.

Ce modèle était destiné à la "grosse cavalerie" car l’embouchoir a été percé pour recevoir une baguette à tête de clou et à bout fileté. Il s’agit à n’en pas douter d’un des tout premiers pistolets produits pour la cavalerie belge.

Elle porte un poinçon du banc d’épreuves liégeois, à savoir :

ELG* dans un ovale vertical : acceptation définitive, en usage de 1818 à 1893 (étoile à 5 branches !).

L’arme porte également les marques suivantes :

P.J. Malherbe à Liège : marque du fabricant liégeois.

GB dans un ovale couché : marque du gouvernement belge indiquant qu’il s’agit d’une propriété de l’état.

Cercle sur le bois : indiquant GB (gouvernement belge) 1831 (année de fabrication), AW (initiales de l’inspecteur. Les autres marques me sont inconnues.

ID* : signification ignorée, son origine est vraisemblablement militaire.

S.D : idem.

HF couronné : il s’agit vraisemblablement d’un sous-traitant de Malherbe ?

T.R. : inconnu ?

GG

P.J. MALHERBE

Il s’agit d’un fusil à percussion comprenant une platine à percussion et son chien extérieur. Le canon rond est équipé d’un viseur à curseur et d’un guidon rectangulaire. La détente est courbe sous pontet rond. Le fût me semble être en noyer façonné à l’anglaise. Une baguette métallique est glissée sous le canon. La contre platine est constituée d’une simple barre métallique fixée par 2 vis. Le bras articulé m’interpelle sur son fonctionnement non visible sur les photos.

Sauf erreur, cette arme ne porte aucun poinçon d’épreuves ?

Le fabricant est le nommé Philippe-Joseph Malherbe installé dans l’ancienne manufacture impériale 25 quai Saint Léonard à Liège.

Il a été inscrit au banc d’épreuves liégeois de 1836 à 1850.

Il a ensuite été suivi de P.J. Malherbe & Cie à la même adresse de 1850 à 1869.

En 1862, l’activité a été reprise par Malherbe Prosper !

GG

P. J. MALHERBE (montage ?)

Voici ce qui me semble être un fusil "composite" (pour ne pas dire "fusil de traite"), composé d’éléments divers et variés… dont une platine signée P.J. Malherbe. La crosse ne date certainement pas de la première moitié du XIXe siècle…

Il pourrait y avoir des poinçons sur ou sous le canon.

Il y a eu beaucoup de Malherbe. Ce PJ Malherbe a été inscrit au Banc d’Epreuves de Liège de 1836 à 1850 (ce qui correspond à la platine). Il était établi au 25 quai Saint Léonard à Liège.

GP

P.J. MALHERBE & Cie

Fusil à percussion de calibre .58.

Guidon a feuillet avec différentes distance 200/400/600, grain d'orge en laiton. Platine à percussion avec plaque lisse portant le nom "PJ Malherbe Cie à Liège".

Crosse en noyer avec appuie-joue et plaque de couche en acier.

Il porte un tampon de régiment ou d’arsenal, voir photo.

Pierre Joseph Malherbe, erw. 1822-1867 (Stoekel 2, p. 835). Longueur totale: 134 cm, longueur du canon : 94,5 cm.

P.J. MALHERBE

Voici une arme courte (carabine ou mousqueton) de fabrication liégeoise puisque bien signé PJ Malherbe sur la platine. Figurent aussi des poinçons du Banc d’épreuves de Liège.

Arme chargée d’histoire puisque, selon son heureux propriétaire américain, elle est dans sa famille depuis 1863, lorsque son arrière-arrière-grand-père l’a ramenée comme « souvenir » de la bataille de Gettysburg….

Elle a un indéniable air de famille avec les armes réglementaires françaises des années 1853, 1857, 1859 etc. : platine arrière, forme typique du chien, une grenadière et un embouchoir. Manque la baguette. Rail pour fixer un sabre-baïonnette. La hausse n’est peut-être pas d’origine.

Selon l’heureux propriétaire, le canon, d’un diamètre approximatif de .47, n’est pas/plus rayé, ce qui est pour le moins surprenant.

Il me semble aussi qu’il y a un « problème » au niveau du ressort du chien : j’en veux pour preuve le « trou » dans la platine, là où le téton du ressort du chien devrait le maintenir dans la platine…

Les marquages

ELG sur étoile dans ovale : acceptation entre 1846 et 1893 ;

Perron : inspection depuis 1853

V sous couronne : contremarque d’un contrôleur entre 1853 et 1877 ;

M sous couronne : peut-être une marque de PJ Malherbe ou une contremarque d’un contrôleur entre 1853 et 1877 ?

JH sous couronne sur la hausse et la platine : non identifié.

PJ Malherbe fut un des plus importants exportateurs d’armes liégeoises vers l’Amérique du Nord durant la Guerre de Sécession, ainsi qu’il appert de l’étude réalisée par le Prof. Francis Balace sur l’armurerie liégeoise pendant cette période.

GP avec l’aide de CP et PHL.

P.J. MALHERBE

Fusil à percussion MALHERBE.

Il s’agit d'un fusil mono canon, avec platine connue sous le nom de "rétrograde" ou platine arrière.

P.J. MALHERBE, quai Saint Léonard à Liège, fabricant bien connu à Liège, il a été inscrit au banc d’épreuve de 1836 à 1869.

GG

P.J.Malherbe

Mousqueton de cavalerie mod.1822

Fabriqué à partir de 1834 à Liège par l'industrie privée pour la cavalerie légère belge, dérivé du mousqueton de cavalerie français modèle 1822.

Tringle du modèle 1834 (sans la vis de fixation du modèle 1822.)  Transformé en percussion à partir de 1840

Longueur totale 0,879 m   poids 2,400 kg  calibre 17,1 mm

Christian

 La marque sur la platine appartient à P.J. MALHERBE fabricant d'armes à Liège quai St Léonard, 25 (Banc d’épreuve de Liège : 1836/1869)

GG

Merci à Christian pour les photos et les détails techniques

P.J. Malherbe

Merci au "MUSEE ROYAL DE L'ARMEE" de Bruxelles pour les photos.

(N° d'identification : F159 "Collection du Comte de Ribaucourt")

P.J. Malherbe

Fabriqué pour la marine suédoise

Photos "MUSEE ROYAL DE L'ARMEE - BRUXELLES" avec mes remerciements.

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