Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Manufacture d’armes de l’état

Manlicher 1885

Ce fusil mesure 1,33 m, le canon fait 80 cm et le poids total est de 4,200 kg.

Le calibre est, selon moi, de 8 mm (je l'ai mesuré au pied à coulisse). C'est un canon rayé.

L'année 1887 est gravée sur la canon.

Bien que rouillé, le fusil est encore en assez bon état. Il faut cependant déplorer que le levier d'armement est cassé (je n'ai pas le morceau manquant) ainsi qu'une partie de la hausse. La crosse a été forée de deux trous car le propriétaire voulait en faire … un lampadaire.

La culasse n'était pas dans l'arme quand je l'ai reçue  mais son numéro correspond aux autres n° poinçonnés sur le fusil. C'est donc bien la culasse du fusil mais je n'ai pas encore essayé de la remettre en place dans l'attente de l'identification et d'un nettoyage.

Ce fusil Mannlicher 1887 dont le n° est 18 faisait probablement partie du lot présenté à l’Armée belge lorsque celle-ci voulait moderniser son armement. Le Mannlicher n’a pas été retenu et c’est finalement Mauser qui a été choisi.

Le problème était que le levier du verrou était cassé, probablement à cause de la bêtise d’un des propriétaires précédents qui ne connaissait pas le fonctionnement d’une culasse linéaire et qui l'a forcé sans doute avec un marteau.

J’ai trouvé un armurier qui m’a refait le verrou. J’ai pu le replacer dans l’arme après avoir dû l’ajuster à la lime et cela fonctionne parfaitement.

Il me reste à essayer de refaire la partie manquante de la hausse et de trouver une baguette. Je devrai aussi reboucher les quatre trous que le propriétaire précédent avait forés pour faire de l’arme un lampadaire (toujours la bêtise de certaines personnes).

J-C. R.

 

Il s’agit d’un fusil de guerre, le fusil Mannlicher modèle 1885 (répétition linéaire) (voir l'annexe).

C'était une présérie du modèle 1886 introduit pas l'armée austro-hongroise.

Il est très intéressant de savoir que l'armée belge a également essayé cette arme.

Les marques sont celles de la Fabrique d’Armes de l’Etat rue Saint Léonard à Liège.

Il s’agit de :

G.B. dans un ovale : au tonnerre du canon, il s’agit de la marque du gouvernement belge, propriété de l’Etat.

ELG dans un ovale vertical : épreuve du gouvernement belge.

Lettres LH dans un cercle, frappées sur la crosse : marques diverses des contrôleurs

Cercle en 3 parties FDG – JD – 1887 : Il s’agit d’une estampille aux initiales de l’inspecteur des armes et du contrôleur principal.

Le L couronné veut dire Léopold. Ce cachet se mettait sur le côté droit des crosses des armes longues.

1887 : année de fabrication.

18 : numéro de série ??

GG

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