PISTOLET DE GENDARMERIE TRANSFORME
A l’origine à silex, ce pistolet de gendarmerie belge a été transformé en percussion à la MANUFACTURE D’ARMES DE L’ETAT rue St Léonard à LIEGE vers 1853 soit assez tardivement comme le poinçon du banc d’épreuve en témoigne.
Sa platine est classique, à la française, l’âme du canon est lisse.
Ce même canon ne comporte pas de guidon de visée, chose courante à l’époque puisqu’il s’agissait en fait d’utiliser l’arme à bout portant en apport de l’usage du sabre.
La fixation du canon est assurée par un embouchoir en laiton et par un crochet à la queue de culasse.
Le chien est courbé vers l’intérieur pour assurer une bonne percussion sur la cheminée.
La détente droite est protégée par un pontet en laiton comme les autres accessoires.
La monture est en noyer lisse et huilé et se termine par une calotte en laiton également.
Une simple baguette de fer à tête de clou est logée dans le fût sous le canon.
Un crochet de ceinture est fixé à la contre platine.
FICHE TECHNIQUE
Longueur : 265 mm
Canon : 128 mm
Poids : 900 grammes
Calibre : 17,1 mm
MARQUAGE
A couronné : contremarque du contrôleur du banc d’épreuve de Liège utilisée du 30.12.1853 au 26.01.1877.
GG