Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.
1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
MARIETTE
Un grand classique que ce pistolet de salon
liégeois pour munition Flobert. En l’absence d’indication sur le calibre, on
peut le supposer chambré en 6 mm Flobert comme la plupart de ses congénères.
Joli bois (noyer?), pontet avec repose-doigt, canon lourd octogonal (lisse ou
rayé ?), poignée de type renaissance en font un bel exemplaire. Les photos
semblent montrer que les organes de visée sont réglables en dérive, avec
notamment le guidon monté sur queue d’aronde.
Monocoups, ces pistolets destinés au tir de
loisir à une distance modérée inondèrent le marché européen à partir de
l’invention de la cartouche métallique à percussion annulaire par Louis-Nicolas
Flobert en 1845. Ces armes ont pour la plupart été soigneusement conservées,
souvent peu utilisées, et restent toujours parfaitement fonctionnelles sous
réserve d’utiliser les munitions appropriées (lesquelles sont toujours
fabriquées actuellement). L’exemplaire présenté ici en est une bonne
illustration car il semble en excellent état tant esthétique que mécanique.
Marquages, Poinçons :
ELG sur étoile dans un ovale : poinçon du
banc d’épreuve en vigueur du 8 septembre 1846 au 11 juillet 1893.
Z étoilé : poinçon de contrôle à partir du
27 janvier 1877.
GM couronné :
peut-être les initiales du fabricant, qui pourrait dans ce cas être l’un des
frères
Mariette (Gilles ou Guillaume), mais sans
certitude.
JC : initiales qui
pourraient correspondre à celles du canonnier
Joseph CAP,
là aussi sous réserves d’usage.
En résumé, un joli pistolet de salon pour
munition Flobert, sans doute de 6 mm, fabriqué à Liège potentiellement par
Gilles ou Guillaume Mariette, entre 1877 et 1893 selon les poinçons visibles.
Chris, HPH, GP
MARIETTE
Voici un beau pistolet de tir à ouverture par levier
latéral dite
LECLERCQ, hausse
réglable, signé
MARIETTE. Lequel
des
MARIETTE n’est pas facile à déterminer
puisqu’il y en a eu une bonne douzaine. D’autant que ne figure pas la mention
« breveté », ce qui est « normal » puisque
MARIETTE
n’a pas inventé le système
LECLERCQ...
L’arme est en tout cas postérieure à 1893.
On trouvera sur le site un aperçu de la production de quelques membres de la
dynastie des « Mariette ».
Les marquages
ELG sur étoile dans ovale couronné : acceptation, en usage entre 1893 et 1968 ;
LD couronné :
Lambert
DUMOULIN ?
Y sous étoile : contremarque d’un contrôleur, en usage de 1877 à 1968 ;
Perron : inspection par le Banc d’Epreuves de Liège, en usage depuis 1853 ;
G.S : non identifié ;
EL : épreuve provisoire, en usage depuis 1852 ;
5.4 : en principe il devrait s’agir du calibre : je
m’attendais à 5,6 ou 6 mm, mais
je ne trouve pas 5.4 dans ma modeste
documentation.
GP avec l’aide de HPH
MARIETTE
5 canons lisses en calibre
On doit tourner ce bloc à la main.
Longueur totale :
Longueur du barillet :
Marques :
ELG en ovale ( 1811 à 1893),poinçon de l’inspecteur, un Y couronné ( 1853 à 1877 )
Poinçon "Mariette Breveté".
Dans une des cannelures du barillet : Flobert 1859 ( c’est le numéro de série parce que le même numéro se trouve derrière le pontet.
Richard C.
Mariette
Voila une poivrière Mariette calibre .22 peu usuelle !
Merci à Paul de Antikke våpen pour les photos
Mariette
Fusil double de chasse à percussion centrale.
Les canons juxtaposés sont lisses et de calibre 28 (14 mm4).
Les chiens sont extérieurs.
La crosse en bois (de noyer) est de type "pistolet".
Le garde-main est finement quadrillé.
Le système de fermeture de type LECLERCQ ou clé serpent, est une modification de la fermeture à double verrou à levier latéral.
Le levier verrou au lieu d’être placé devant le pontet, contourne la platine et vient terminer près de la place qu’occupe le pouce lorsque l’on tient le fusil.
Ce levier très pratique actionne l’ouverture de la bascule avec la plus grande facilité.
L’arme porte les poinçons du banc d’épreuve de Liège, à savoir :
ELG sur étoile dans un ovale couronné : acceptation post 1893.
J étoilé : contremarque du contrôleur post 1877.
Perron : inspection post 1853.
EL en lettres cursives : épreuve provisoire, en usage de 1852 à nos jours.
28 C dans un losange sur pointe : calibre, en usage de 1898 à 1924.
Epoque de fabrication : entre 1898 et 1924.
Fabricant :
La marque MARIETTE est frappée entre les canons. Elle ne présente pas de prénom ce qui complique l’identification car les armuriers nommés MARIETTE ont été nombreux.
En considérant la période de fabrication (entre 1898 et 1924), nous pouvons en éliminer plusieurs pour seulement retenir :
MARIETTE Dieudonné de HOIGNEE-CHERATTE, inscrit au banc d’épreuves de 1904 à 1922 et qui est l’auteur de 23 brevets d’invention belges.
MARIETTE E. de HOIGNEE-CHERATTE, inscrit au BE de 1911 à 1912 et qui déposera 2 brevets belges.
MARIETTE-CERFONTAINE Dieudonné qui est peut-être le même que le premier cité, fabricant d’armes à CHERATTE et qui de 1891 à 1908 dépose trois brevets d’invention.
GG