Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

MASQUELIER Charles

Voici un pistolet de tir en calibre .22 L comme de nombreux fabricants liégeois en ont fabriqué/vendu en quantité avant et même sans doute encore après la Première Guerre mondiale. Nous pensons notamment à Henri SAUVEUR, lui-même tireur émérite.

Celui-ci est marqué C(h) MASQUELIER.

Les marquages

R couronné : canon rayé, en usage entre 1894 et 1968 ;

Perron : inspection, en usage depuis 1853 ;

C sous étoile : contremarque d’un contrôleur, en usage de 1877 à 1968 ;

ELG sur étoile dans ovale couronné : acceptation par le Banc d’Epreuves de Liège de 1893 à 1968 ;

22 L : le calibre.

GP avec l’aide de HPH

MASQUELIER Charles

Il s’agit d’un fusil à percussion mono-coup à brisure. Le canon, vraisemblablement lisse, est à 8 pans et est fixé par deux "brassadelles". Il porte les organes de visée habituels comme le guidon inséré par tenon-mortaise et le cran de mire à plusieurs positions. Le canon est fixé dans la batterie par une seule vis et un crochet. Le chien est placé sur le flanc arrière droit. Ce qui me semble être une sûreté est placée à côté du chien, elle pénètre par glissement dans le corps de la platine pour venir bloquer l’ouverture (brisure) du canon ? La détente sous pontet ovale est courbe. La crosse en noyer est façonnée à l’anglaise. Le tenon fixe à l’extrémité du canon devrait servir à la fixation d’une baïonnette ?

Cette arme présente divers poinçons du banc d’épreuves de Liège, ce qui nous indique son origine liégeoise. Soit les poinçons suivants :

N couronné : contremarque du contrôleur, en usage de 1846 à 1893.

EL en lettres anglaises : épreuve provisoire, en usage de 1852 à 1893.

MB – J.D – GD : il s’agit vraisemblablement de marques de sous-traitants non identifiés ayant participé à la fabrication de l’arme.

L’arme porte également les marques :

1241 : numérotation de l’arme.

CM dans un ovale couché : il s’agit très vraisemblablement du marquage du fabricant. Il s’agit peut-être d’une marque appartenant à Charles Masquelier, fabricant d’armes à Liège rue de la Cathédrale, 94 (1911/1925) bien que je pense, au vu des poinçons, que ces dates sont trop tardives.

Lettre Q (P inversé) : origine ignorée.

GG

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