Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.
1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
NIQUET
Fabricants d’armes à Liège
Arnold Niquet ou Nicquet (1650 - ?), fils de Nicolas Nicquet et Ode Tirianno, Liège, paroisse Sainte-Marguerite, marié à Anne Renier, parents supposés de
Arnold Niquet "dit le Jeune" (naissance entre 1670/80 - ?), marchand d’armes, cité en 1734-1736, rue du Faucon, paroisse Notre-Dame-aux-Fonts, et
Claude Niquet (1692 - U 27/2/1764), marchand d’armes, sur le Pont d’Ile.
C’est le "Niquet" dont la signature figure sur bon nombre d’armes de luxe des grandes collections. Il épouse en premières noces Jeanne Jaquet (U1736) et en secondes noces (1736) Marie Judith Lejeune 1716- U 1772), avec qui il aura 3 enfants :
Elisabeth (née en 1740)
Claude Arnold (1742 - U 1769), Curé de Notre-Dame-aux-Fonts et
Jean Claude Niquet (1744 - U 1823), essentiellement fabricant d’armes de guerre.
Reprend la maison familiale, sur le Pont d’Ile, maison à l’enseigne de la "Selle d’Or", au 18e Siècle, et à l’enseigne de "l’anneau d’or" au début du 19e siècle (d’après Gobert).
En 1778, il passe un contrat avec le gouvernement britannique pour livrer 20.000 mousquets et baïonnettes et il approvisionne également les "Insurgents" des 13 colonies américaines. Commande de 20.000 mousquets et 1200 sabres de fusiliers par le gouvernement des Etats-Belgique-Unis (révolution brabançonne) en décembre 1789. Le même mois, 20.000 fusils et 12.000 sabres pour le Conseil révolutionnaire de Liège. 1790, 1.000 mousquetons de cavalerie pour les Brabançons et des carabines pour les dragons de Tongerloo. En mars, 5.000 mousquets pour l’Autriche et en mai, 1.000 mousquets et autant de sabres pour le Brabant.
1791, le gouvernement français lui confie la fabrication de 30.000 fusils semblables au modèle 1777 avec baïonnettes, à raison de 2.000 par mois. En août 1796, il livre 2.417 sabres et 300 baïonnettes pour la 14e demi-brigade d’infanterie légère hollandaise.
Alors qu’il est domicilié rue de l’Etuve, le régime français, en 1803-4, allait porter un coup fatal à ses affaires (et à beaucoup de fabricants d’armes de guerre) en concédant, dès 1801, à Jean Gosuin le monopole de fabrication. En 1805, il exercera les fonctions de Receveur communal de Liège. (Célibataire à sa mort, il léguera l’essentiel de ses biens à son fidèle domestique).
HPH
D’après Claude GAIER in la revue « Le Musée d’Armes » n° 79 – décembre 1994.