Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.
1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
J. Noisette
L’arme
Il s’agit d’un fusil de chasse à percussion centrale à platine hammerless.
Le basculage se fait à l’aide de la clé « top lever » placée au dessus de la platine avec une sûreté à glissière de type "Galand".
La longuesse se retire à l’aide d’un bouton poussoir dit "à pompe".
Les canons en aciers sont juxtaposés et lisses de calibre 12.
La crosse est en bois de noyer clair façonnée "pistolet" avec plaque de couche caoutchoutée.
Les poinçons
L’arme porte les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de Liège, à savoir :
ELG sur étoile dans un ovale couronné : acceptation définitive post 1893.
Perron : inspection, en usage de 1853 à nos jours.
Lettre Pi grecque : lettre annale de 1957 (date de fabrication).
PV surmonté d’un lion stylisé : épreuve à la poudre sans fumée, en usage de 1898 à 1968.
L et T étoilés : contremarques des contrôleurs, en usage de 1877 à 1968.
12-70 dans une lettre oméga : calibre nominal et longueur de la douille, en usage de 1924 à nos jours.
2 Kg 405 : poids du canon pouvant tirer des poudres sans fumée (armes lisses) au gramme près. En usage de 1924 à nos jours.
CHOKE 18.4 (lecture incertaine et incomplète) canons chokés : calibrés à 22 cm de la culasse. En usage de 1924 à 1968.
Les marques
Du fabricant : néant !
Le vendeur : Il devrait d’agir de Adolphe JANSEN rue de la Madeleine, 27 à BRUXELLES. Cet armurier et ses remplaçants ont été actifs de 1835 à 1958.
J N dans un ovale couché : marque inconnue. Tant chez les fabricants que chez les canonniers.
L’hypothèse du garnisseur J. NOISETTE actif en 1948 correspond à l’époque de fabrication de l’arme et n’est donc pas à dédaigner. Voir sa marque en annexe, il s’agit de JN dans un rectangle mais la forme a pu évoluer au fil du temps.
5578 : numéro de série.
GG