Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

J. Auguste Petry

Voici un fusil à percussion à usage militaire (tenon sous le canon pour y fixer la baïonnette à douille) portant le nom JA Petry à Liège sur la platine arrière.

Les marquages

ELG sur étoile dans ovale : acceptation entre 1846 et 1893

C couronné : contremarque d’un contrôleur entre 1853 et 1877

CR : non identifié

DR : peut-être un poinçon de contrôle militaire

2919 sur la crosse : sans doute le numéro matricule de l’arme.

Jean Auguste Petry a été inscrit au Banc d’épreuves de Liège de 1842 à 1867, ce qui correspond parfaitement à l’arme en question. Selon Stockel et Jarlier/Buigné, il a fait éprouver pas moins de 13.406 canons en 1856 ! On sait aussi qu’il a déposé en 1862 un brevet pour une fermeture de fusil se chargeant par la culasse, qui n’a hélas rien à voir avec l’arme présentée. Il a également participé à deux expositions, à Paris en 1855 et à New York en 1853.

GP

J. Auguste Petry

Voici un pistolet à percussion à coffre de fabrication liégeoise, avec canon octogonal en acier (env. 13,2 mm de diamètre), baguette à bascule et bâti en bronze, marqué JAP, plus que vraisemblablement les initiales de J. Auguste Petry, actif à Liège entre 1842 et 1867.

Les marquages 

ELG sur étoile dans ovale : acceptation entre 1846 et 1893 ;

D sous couronne : contremarque d’un contrôleur, entre 1853 et 1877.

GP avec HPH

J. Auguste Petry

Il s’agit d’un fusil à percussion. L’unique canon est à huit pans et doté d’un guidon en quart de cercle. Une hausse à degrés (peu visible) est placée sur ce canon. La platine est de type « en arrière » et est placée sur le flanc droit. La détente est courbe et placée sous pontet. La crosse est taillée à l’anglaise. Une baguette métallique se glisse entre la crosse et le canon. La crosse est dotée d’une plaque de couche métallique à retour.

Les marquages ou poinçons d’épreuves ne sont pas tous biens lisibles malheureusement. Je pense identifier les marques suivantes :

R couronné : il pourrait s’agir d’une marque de contrôleur du banc d’épreuves liégeois en usage de 1853 à 1877 ?

1968 : numéro du canon ?

1854 : il s’agit à mon sens de la date de fabrication.

N° 152 : numéro de l’arme.

LV : signification ignorée, vraisemblablement la marque d’un sous traitant (canonnier ?)

J.A. Petry : il s’agit à n’en pas douter de la marque du fabricant liégeois J.Auguste Petry. L’intéressé a été inscrit au banc d’épreuves de 1842 à 1867. Il a déposé un brevet belge pour la fermeture d’un fusil se chargeant par la culasse.

GG

J.A. Petry Fils

Marqué "C. SHARPS / PATENT 1859" en cercle autour de la vis du chien des deux côtés de l'armature. Ces marques indiquent que c'est un des quelques pistolets autorisés par Christian Sharps pour la fabrication en Europe.

Cependant, le dessus des canons est gravés de : "J A PETRY FILS / A LIÈGE" et cette société n'était pas une de celles autorisées.

Il est possible qu'ils aient été des revendeurs au lieu des fabricants réels, car il existe une grande similitude avec des pistolets fabriqués par Ghaye, qui était l'un des fabricants autorisés.

En plus du levier, il y a également une sûreté coulissante à l'arrière du chien. Les deux dispositifs existent sur le brevet original de Sharps. Ce qui n’existe pas sur le brevet initial sont les extracteurs rotatifs montés sur les deux côtés de la culasse et le fait qu’il faut séparer l’arrière des canons pour cette opération. D'autres dispositifs qui semblent plus correspondant au brevet de Sharps 1861 et utilisé sur le Sharps & Hankins comme la forme du levier, du crochet de levier, et du ressort extérieur de détente, vissés sur l'armature.

Les extracteurs ont des bras de fonctionnement à l'arrière de la culasse. L’avant a une forme qui accroche pour dégager les étuis quand les bras sont en position ouverte. Quand les bras sont repliés, les bords de l'avant vont devant les étuis. Il y a des logements dans la culasse pour accepter l'extracteur dans l'une ou l'autre position.

Il y a différents trous dans la culasse pour la pointe du percuteur. L'armature a une gravure de coquille et de rouleau.

Une marque d’épreuve de Liège et un V couronné apparaissent sur le dessus du canon. Une longue inscription "Prince Hovansky / to his best friend / Richard Conrads" est gravée en manuscrit sur l'armature au-dessus du chien. Ni l'un ni l'autre de ces derniers n'a été identifié.

Seulement une poignée de ces pistolets à levier d’ouverture et canons quadruples sont connus.

 

Le Qui est Qui des fabricants d’armes liégeois nous apprends que Petry J. Auguste a été inscrit au banc d’épreuve de Liège de 1842 à 1867. En 1862, il dépose un brevet belge pour une fermeture de fusil se chargeant par la culasse.

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