Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Pieper "ELECTRIQUE"

Ce fusil a été présenté par Henry Pieper a l'exposition de Vienne en 1883.

Les deux piles sont portées dans la poche de tireur et l’ensemble peut fonctionner 15 jours sans arrêt et a assez de puissance pour 1000 coups.

Un fil est lié à la plaque de couche et l’autre au mécanisme de fermeture (!) Le tube de la cartouche est en laiton et un fil de cuivre passe au milieu de la poudre de l'amorce. La poudre est maintenue par une rondelle de carton dont la partie inférieure est couverte d’une couche de cuivre (C’était une munition extrêmement compliquée) qui est en contact avec le corps du tube de laiton.

La gâchette ferme le circuit et l’étincelle entre le fil de cuivre et la rondelle cuivrée fait partir le coup.

Merci à Cristian pour les photos.

Il va de soi que je ne peut comprendre ce qui est écrit, si quelqu'un comprend et peut me traduire, je lui prie de m'envoyer un mail.

Alain

 

Le fusil électrique de Henry Pieper

Pour trouver le moyen de tirer plus vite, le monde militaire a pensé à accélérer la vitesse de mise à feu, plus précisément en remplaçant l’amorce par un système de mise à feu électrique. La raison principale de l’utilisation de l’électricité était le mouvement provoqué par l’appui sur la détente qui, au moment clé, peut déplacer l’arme de la ligne de visée. C’est dans cette optique là que Henry Pieper de Liège a présenté à l’exposition de Vienne en 1883, une arme de ce genre.

Cette arme a l’aspect d’un fusil ordinaire, mais sans chiens et sans mécanisme de sûreté. En regardant de l’extérieur on ne peut rien distinguer, sauf que la crosse se termine par une plaque métallique et un système de fermeture.

Comme on peut voir sur l’image, la crosse et pourvue d’un canal dans lequel on a placé une tige en fer, avec l’extrémité antérieure en contact avec la détente (B). En appuyant sur la détente, la baguette (a) est mise en contact avec la tige (b), isolée à l’extrémité antérieure par un capuchon en caoutchouc ; l’autre extrémité de cette tige se trouve en contact avec la partie postérieure de la cartouche. Le tube métallique de la cartouche et pourvu, au lieu d’une amorce, d’un contact en cuivre (c) placé dans le centre et prolongé pour traverser toute la charge de poudre.

L’explosion et produite par une étincelle ; le courant électrique est produit par des accumulateurs. A cette fin, le mécanisme de fermeture se trouve en contact avec un des deux pôles de l’accu. L’électricité est produite par de petits accumulateurs, permettant au tireur de les porter dans la poche. Le courant est dirigé par la tige (a) vers la tige (c), en mettant les deux en circuit à travers la détente. Quand on tire la détente le courant est transmis par la tige (c) vers la cartouche à travers le point (b) ou les deux pôles sont rapprochés de manière à créer la flamme par court circuit et ensuite l’explosion de la poudre.

Traduit par Anton C. avec mes remerciements.

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