Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.
1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
Pirlot & Simonis
Voici un beau pistolet à percussion dans le style
Empire, canon rayé en damas turc (un des nombreux types de damas) de calibre
.55, marqué H. Gonzales New York sous le canon et
Ch. Pirlot et
Simonis à Anvers sur la platine.
Ces messieurs
Pirlot et
Simonis sont mentionnés dans un annuaire
commercial de 1838 en tant que négociants à la rue d’Hoboken.
Ch. Pirlot
est encore mentionné comme propriétaire Courte
rue de l’Hôpital dans un annuaire de 1877-1878.
Je ne sais pas s’il y a un lien entre ce
Ch. Pirlot
d’Anvers et les
Frères Pirlot
actifs à Liège entre 1836 et 1879.
H. Gonzales à New York
serait-il le fabricant ? Ou l’importateur ?
Il n’y a en tout pas de
poinçon du Banc d’épreuves de Liège.
Les initiales SJB n’ont
pas pu être identifiées.
GP
Pirlot & Simonis
Très beau coffret tendu de velours rouge (rouge = duel) contenant outre l’outillage complet pour charger et entretenir ces armes, deux pistolets de duel de style anglais et dont les platines sont à percussion. Les canons à pans sont en acier damas (calibre non communiqué). Les canons sont fixés à clavettes. Les pontets sont à repose-doigts et les baguettes sont fixées sous les canons dans des passe-baguette. La crosse en bois de noyer est façonnée à l’anglaise, c'est-à-dire en poignée de scie.
Les canons portent une damasquinure à l’or fin « Ch. PIRLOT & SIMONIS à ANVERS ». Cette inscription est bien mystérieuse et c’est la première fois que je la rencontre.
Les fichiers sont muets concernant un armurier de ce nom à ANVERS au milieu du XIXe siècle.
Le Guide Commercial et Industriel de ANVERS en 1840 fait état d’un PIRLOT & SIMONIS, négociants (en quoi ?) et marchands de poisson salé, rue d’Hoboken, 827 à ANVERS vers 1840. Il n’était pas rare d’exercer plusieurs métiers à l’époque et ces personnages vendaient peut-être des armes dans l’arrière boutique ?
Enfin ces armes (sauf erreur) ne portent aucun poinçon d’épreuves ni marque de fabricant, de sorte qu’une identification s’avère bien compliquée !
GG
