Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.
1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
PIRLOT Frères
Voici un beau revolver à broche bien signé E. Lefaucheux Inv. Breveté. Canon
rond, sans doute du 9 ou 12 mm à broche ; le barillet me semble avoir été
bronzé. Poignée avec busc, anneau de calotte.
Les marquages
Numéro 11288 sur la poignée et le barillet, alors qu’il y a un 32955 sur le côté
gauche du corps de platine… bizarre…
G couronné : contremarque d’un contrôleur, entre 1853 et 1877 ;
JC sur le bâti : non identifié ;
B ou R dans un cercle : non identifié.
On distingue aussi ce qui pourrait être un
PF couronné
dans un cercle, mais la couronne n’est pas
centrée. On pense bien entendu rapidement à
PIRLOT Frères.
(j’écarte
PIRLOT et
FRESART
- qui a succédé à
PIRLOT Frères -
puisqu’il ils ont commencé en 1879 ;
or, ce revolver à broche est - quasi
certainement - antérieur à 1879. De toute manière, ils signaient
PIRLOT &
FRESART).
Or, on voit 1° que la couronne est centrée sur le PF
et, 2° qu’elle surmonte un ovale. Le poinçon (normal) de PF couronné de
PIRLOT Frères
se trouvait effectivement dans un ovale.
On voit aussi sur le site (artisans identifiés et
collection exceptionnelle) d’autres armes de
PIRLOT Frères
avec soit la signature
PIRLOT Frères
soit le poinçon ovale couronné (la couronne étant centrée au-dessus des deux
lettres).
Un autre membre de l’équipe a réalisé un montage avec d’autres poinçons :
Il estime quant à lui que c’est un vrai
PIRLOT Frères,
mais dont le poinçon a été mal frappé un lundi matin après un dimanche trop
arrosé… Je ne partage pas cette proposition, surtout parce que la couronne n’est
pas centrée (le poinçon étant mal frappé/incomplet). Mais j’ai peut-être tort…
De sorte que je me pose des questions… s’agit-il soit d’un marquage non encore
répertorié, soit d’une tentative de « fraude » ?
Le mystère demeure…
Rocour sur le barillet : ce patronyme a déjà été largement évoqué sur le site :
http://littlegun.be/arme%20belge/artisans%20identifies%20q%20r/a%20rocour%20fr.htm
Il pourrait s’agir du premier évoqué,
ROCOUR B.
Concernant
E. LEFAUCHEUX
à Liège, voir le site sous ce nom, non seulement l’enquête, mais aussi la
rubrique suivante, et aussi la collection exceptionnelle.
GP avec l’aide de HPH, PHL et Chris.
PIRLOT Frères
Voici un classique revolver à broche Lefaucheux nickelé à cadre ouvert, en calibre 12 mm sorti de chez PIRLOT Frères 1836-1879 (devenu ensuite PIRLOT & FRESART, actifs jusqu’en 1890), déjà abondamment évoqué sur le site et dans la collection exceptionnelle.
Nombre d’armuriers connus ont fait fabriquer des armes
chez
PIRLOT Frères à Liège.
Peu de marquages : le poinçon ELG sur étoile dans ovale (acceptation entre 1846
et 1893), un V sous couronne, contremarque d’un contrôleur (entre 1853 et 1877)
et un B dans un cercle (non identifié).
GP avec l’aide de HPH.
PIRLOT Frères
Voici un classique
revolver à broche de calibre non déterminé, peu importe. Qualité supérieure
étant donné les gravures.
On voit, me semble-t-il, les initiales
PF
sous le canon ; on voit aussi sur le barillet un
PF couronné
dans un cercle : on connaît un
PF couronné
dans un ovale, qui est
une marque de fabrique déposée par
PIRLOT &
FRESART, rue St-Gilles 95 à Liège le
13/06/1888.
Mais on n’a pas trace d’un
PF couronné
dans un cercle qui serait une marque de
fabrique de
PIRLOT Frères,
inscrits au BE de Liège de 1836 à 1879.
Elle fut certainement renouvelée au moment de
l'association entre
Gustave PIRLOT et
Edouard
FRESART en 1888. De toute manière, il me
semble peu probable que ce revolver soit postérieur à 1888 (en principe même
1877, voir plus bas).
La marque
E. Lefaucheux
Inv. Bvté signifie que des royalties ont
été versées pour l'utilisation du système
Lefaucheux.
Un
EL couronné signifie
théoriquement que la fabrique liégeoise d'Eugène
Lefaucheux a contribué à la fabrication de
cette arme (voire le barillet uniquement ?)
Quant au EI couronné : mystère et boule de gomme.
On voit aussi un G couronné, la contremarque d’un contrôleur du Banc d’Epreuves
de Liège, appliquée entre 1853 et 1877. Et le classique ELG sur étoile dans
ovale, pour aune acceptation entre 1846 et 1893.
GP avec HPH
PIRLOT Frères
Rare copie d'une
Winchester modèle 1866 "Saddle ring" (anneau de selle) fabriquée par
Pirlot frères de Liège dans sa gaine
de selle.
Calibre 44CF. canon de
20′. Finition bleue.
Le côté droit du
récepteur est marqué "Pirlot Frères à
Liège".
Le levier de sous-garde
possède une petit vis-verrou et le chien a un damier très grossier. La crosse
est en noyer européen foncé avec une plaque de couche métallique en forme de
croissant.
La selle/fourreau a des
sangles de suspension et un cartouche sur le côté droit : "E.T. Amonett maker El
Paso, Texas".
Une copie extrêmement
rare d’une carabine de selle Winchester 66 qui aurait certainement pu servir
pendant la Révolution mexicaine.
Pirlot Frères
Voici un fusil à percussion de type réglementaire (ou du moins à vocation
militaire) provenant de la firme Pirlot Frères.
Marquages :
Pirlot Frères à Liège sur la platine.
Ovale ELG sur le côté gauche du canon.
1SHIC.3C.56. sur le côté gauche du canon et 1SHIC.3C.245. sur la baïonnette.
M majuscule sous couronne en plusieurs endroits de l’arme.
Chris
Pirlot Frères
Pistolets à percussion
Pirlot Frères
Un trio de pistolets à percussion de fabrication Pirlot Frères (1ère moitié XIXe).
Ces armes étaient vraisemblablement "réglementaires" dans certains états germaniques ou nordiques.
Ils sont estampillés
Pirlot Frères
à Liège sur la platine, et l’un des
exemplaires est immatriculé B24.
HPH et Oscar
Pirlot Frères
Nous sommes en présence d’un revolver mis au point par Chamelot-Delvigne-Schmidt et fabriqués par Pirlot.
Les lettres CDS dans un ovale signifient Chamelot-Delvigne-Schmidt.
Cette pièce trouve son origine en Suisse et le calibre est du 10,4 Suisses de même que la lettre et son matricule sont à attribuer à un arrondissement militaire suisse.
L’arme ne possède pas la croix suisse, mais à cette époque les arsenaux travaillaient un peu chacun dans leurs coins, et les officiers achetaient leurs armes à titre privé.
Max.
Voir "détails et illustrations" après la série de photos
Modèle 1874 court de
cavalerie Italienne (simplement une version raccourcie après le décret de
1887/88)
Modèle original de
Pirlot Fréres (Premier contrat).
Toutes les marques sauf
celle du producteur sont des marquages d'inspections militaires.
Ce modèle était réservé
aux militaires.
Dr. Ing. Alberto Riccadonna
Version longue
«traditionnelle» du modèle italien Chamelot Delvigne 1874.
Ici on peut apprécier le
logo Glisenti et toutes les inscriptions des inspecteurs militaires (petit ovale
couronné de 2 lettres – initiales de l’inspecteur).
Dr. Ing. Alberto
Riccadonna
D’après les tables du livre des armes militaires italiennes 1815 – 1915, dessins avec marquages qu’on peut rencontrer sur les revolvers mod. ’74.
Remarque : le ’74 a été fabriqué seulement pour l’armée. Pas de modèles "civils" (par contre le ’89 a été fabriqué pour le marché civil par de nombreux producteurs….)
Les usines qui ont fait le ’74 pour l’Italie sont : Pirlot Fréres, Arsenali Militari di Brescia et Glisenti.
Dr. Ing. Alberto Riccadonna
Pirlot Frères
Il s’agit à mon humble avis d’un fusil d’infanterie transformé. La lumière du canon a été bouchée, une cheminée vissée à même le tonnerre, le chien d’origine remplacée par un modèle à percussion. Les pièces extérieures de la platine ont été supprimées et les trous de vis bouchés. La crosse en noyer est façonnée à l’anglaise avec un enfoncement pour le visage. Le canon rond et lisse (calibre ??) est maintenu par trois brassadelles. Une baguette métallique est fixée sous le canon. La contre platine à 2 vis est en forme de L.
L’arme porte le poinçon liégeois du banc d’épreuves belge ELG* dans un ovale vertical signifiant l’acceptation de l’arme. Ce poinçon a été utilisé de 1818 à 1893.
L’arme porte également les marques suivantes :
EB couronné (si bien lu ?) il pourrait s’agir de la marque du fabricant de canons de fusils Ernest Bertrand.
PF dans un ovale (sur le bois) : en toute hypothèse il pourrait s’agir de la marque de fabrique de Pirlot Frères à Liège. Inscrits au banc d’épreuves de 1836 à 1879.
H et L dans un cercle : ce type de marquage n’était pas courant à Liège. Il m’est inconnu. Il pourrait peut-être s’agir de poinçons d’acceptation de l’unité suisse ayant réceptionné l’arme ?
GG
Il s’agit d’un fusil modèle 1817 d’infanterie, de voltigeur, ou bien encore de chasseur militaire.
Cette arme a été conçue et fabriquée au départ chez nous.
Elle a été modifiée à percussion (Vers 1842/1855), la modification n’est absolument pas conforme à l’ordonnance suisse.
Cette modification pourrait avoir été faite par un armurier du canton de Zürich et je pense pour la chasse, car la hausse a été supprimée. Ce qui n’est jamais le cas sur les armes modèles 1817/1842 militaires.
Je pense que le marquage "G LUZERN 364" est l’ancien marquage militaire du canton de Luzern, mais ce que je trouve anormal c’est qu’il n’y a pas, du moins apparemment, le poinçon cantonal.
Normalement il était obligatoire de marquer les canons des initiales du fabricant, mais elles devaient toujours se trouver sous le canon.
Max
Pirlot Frères
Pirlot Frères
En procédant au nettoyage de l'arme j'ai trouvé cette marque PF couronnée, de Pirlot Frères !
Jose Luis
Pirlot Frères
Il s’agit d’un pistolet de poche à pistons à deux coups.
Les canons vraisemblablement lisses sont disposés en table. Le système de
percussion outre les deux chiens, est constitué de deux cylindres amovibles de
chargement marqués 1 et 2. Ceux-ci se retirent du dispositif pour le chargement.
L’arme dispose de deux détentes, l’une droite et l’autre courbe permettant
d’actionner le tir canon après canon ! Un système de cran de mire est placé au
dessus des canons devant les chiens. La crosse vraisemblablement en noyer est
lisse et arrondie.
L’arme porte
les deux poinçons de l’épreuve liégeoise à savoir :
ELG* dans un ovale vertical : acceptation définitive en
usage de 1846 à 1893.
G couronné : contremarque du contrôleur, en usage de 1853
à 1877.
Elle porte également la marque
Pirlot Frères brevetés dans un ovale
couché. Ces armuriers sont bien connus dans l’armurerie liégeoise. Ils furent
actifs de 1836 à 1879 et déposèrent 5 brevets d’inventions. Je n’ai
malheureusement pas trouvé le brevet correspondant à la présente arme.
11461 : numérotation de l’arme.
GG
Pirlot Frères
Carabine à broche de Pirlot Frères.
Calibre 12 mm
Marquée "Pirlot Frères breveté" et "48"
Le chargement/déchargement se fait en soulevant la "guillotine" qui sert également de blocage à l'arrière de la munition.
Pirlot Frères
Revolver de Pirlot Frères de type Dean Adams & Dean
Le chien est sans crête, ce qui confirme le fait qu'il fonctionne en double action seulement.
N° de série: 20084. Calibre: .45
Longueur du canon: 178 mm. Longueur totale: 335 mm. Poids: 950 g
Le guidon est réglable latéralement et le cran de mire est fixe.
H.K.
Pirlot Frères
Pistolet à broche à deux canons Pirlot
Calibre 12 mm
"PF" couronné de Pirlot Frères - AM et U couronné sur coffre - n° 9740 - ELG en partie effacé
Pirlot Frères
Revolver 1874 civil Chamelot-Delvigne selon brevet 1873 fabriqué par Pirlot Frères
Calibre 11 mm (73)
Delvigne Bté - R étoilé sur canon et carcasse - sur barillet R et poinçon Liège - toutes pièces 13 - dessus bride Dr E. Le Clerc - sur bride 425 - M1873 sur carcasse - ND intérieur bride
PIRLOT Frères
Bien qu’en bon état, cette arme ne porte comme signe distinctif qu’une marque partiellement effacée où l’on peut encore lire PIRLOT et LIEGE !
Il s’agit à n’en pas douter de la firme PIRLOT FRERES rue Saint Gilles, 95 à LIEGE. Cette société a été inscrite au banc d’épreuves de LIEGE de 1836 à 1879. Elle a déposé 5 brevets de 1864 à 1878.
Elle s’est ensuite associée pour devenir PIRLOT et FRESART (BE 1879/1890) à la même adresse.
Comme pour beaucoup d’entreprises armurières liégeoises, les archives (facturier, liste de clientèle, etc..) de PIRLOT FRERES n’ont pas été conservées de sorte que nous en sommes réduits à nous contenter de l’observation des armes conservées dans les musées ou collections privés et les rares catalogues conservés.
En annexe, voila une page du catalogue n° 15 de PIRLOT et FRESART présentant quelques armes longues que la firme fabriquait à cette époque.
GG
PIRLOT Frères
Le modèle 9 de Chamelot et Delvigne.
On sait que Chamelot & Delvigne faisait fabriquer beaucoup de ses armes à Liège, en voila un superbe exemple avec ce modèle 9 fabriqué par Pirlot Frères.
Photos Littlegun
PIRLOT Frères
Une copie parfaite (améliorée même par une sécurité de chien !!) d'un Sharp 1859.
Quadruples canons coulissants pour le chargement, percuteur rotatifs, carcasse en bronze gravée.
Merci à "IVES DEVOS" pour les photos
Photos Littlegun
PIRLOT Frères
L’arme
Revolver six coups à broche de type Lefaucheux à carcasse ouverte, la poignée est en forme de poire et la détente sans pontet est repliable.
Le fabricant
La marque PF dans un ovale couronné est celle de PIRLOT Frères (voir ci-dessous) inscrits au banc d’épreuves de 1836 à 1879.La firme devient PIRLOT et FRESART en 1879.
GG
Un autre revolver du même genre et du même auteur
Pirlot Frères
Merci beaucoup à "Zendy" pour les photos.
Pirlot Frères
Pirlot Frères
Canon naval à percussion
Achat confédéré possible, environs 1860. 35 livres. Très lourd, avec canon octogonal, puis rond de 32" et alésage de 5/8". La platine est signée "Pirlot Freres Liège". Il est monté sur pivot en acier et la crosse est en chêne. Montre des signes d’avoir fait un long service en mer.
Pirlot Frères
modèle Abadie
Cal. 8mm
Pirlot Frères
Photos Littlegun
Un autre Revolver similaire.
Photos Littlegun
Pirlot Frères
Copié par "Glisenti"
Plus bas, un Glisenti des années 1874- 1880: c'est le modèle d'ordonnance fabriqué sous licence Chamelot Delvigne pour la cavalerie Royale, et ci-dessous, la variante (très rare) avec canon court, par Pirlot Frères, Liège.
Alberto Riccadonna
Pour la "petite histoire"
Gustave Henri Delvigne (ex-officier de l’armée française), inventeur prolifique, rencontre en 1861 J. Chamelot (armurier chez Fusnot à Bruxelles – est-il belge ?), ils créent les revolvers baptisés "gaucher" (portière de chargement à gauche) pour cartouches à broche.
Ces revolvers sont fabriqués par les établissements Pirlot Frères à Liège (nous y voilà).
Le 25 mai 1871, ils déposent un brevet pour un revolver à percussion centrale que fabrique toujours Pirlot Frères.
L’armée belge en commande quelques exemplaires à titre d’essai.
En 1872, l’armée suisse l’adopte comme réglementaire en 10,4 mm.
La même année, le royaume d’Italie fait de même au calibre de 10,35 mm (10,4 kif-kif).
En 1873, au tour de la France sous les appellations Mle 1873 (troupe) ou Mle 1874 (officier) au calibre 11 mm (en fait 11,4) (le fameux 11 mm de notre ami au Spirlet : voir dossier identification) ou encore pour la Royale (Marine) en 1877 sous le nom Mle 1873 M en 12 mm.
Et enfin anecdotiquement en 1884, la marine suédoise.
Le prestige rejaillit sur la firme Pirlot qui commercialisera aussi ses armes pour le marché civil et les officiers et sous officiers de réserve qui traditionnellement achètent leur arme. Mais ils n’arrivent pas à satisfaire toutes les demandes et d’autres firmes liégeoises (Lepage Frères…) proposent leurs propres modèles (.450 et .380).
Le Mle présenté un 1874 "court" ou "léger" (raccourcissement du canon du Mle 1872), est un Chamelot-Delvigne fabriqué par Pirlot Frères.
Le Mle 1889 (premier revolver à porter l’appellation Glisenti) – arme postérieure qui reste de conception Chamelot-Delvigne, toujours au calibre 10,35 mm (10,4) est donc une copie (améliorée et économique) des armes fabriquées par PIRLOT Frères.
Il a été fabriqué jusque dans les années 1920 et était toujours en dotation dans certaines unités en 40-45 !!!
Bref: ne pas confondre les Mles italiens avec les Mles suisses et français (canons octogonaux et/ou ronds – renforcement du chien chez les italiens dont la forme est différente (il serait plus large).
HPH
Comparaison entre le Glisenti 1874 et le Pirlot
Pirlot | Glisenti |
|
|
Schéma technique du Glisenti (identique au Pirlot)