Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Gustave Prevost

L'initiale ressemble plus à un "C" qu'à un "G", mais existe t'il un C. Prevost ?

Gustave Prevost

Longueur: 97 cm

Calibre 9 mm Flobert, canon lisse, chambrage permettant d'utiliser la cartouche métallique longue chargée à plombs.

Marquage: Prevost Breveté 981 sur la bascule; on retrouve ce marquage sur le côté gauche du canon, mais seul le n° est encore visible (le reste presque totalement effacé)

Aucun poinçon d'épreuve belge

Fonctionnement:

En abaissant le levier situé à l'avant de la carabine, le canon avance puis bascule pour le chargement.

Le canon doit ensuite être repoussé manuellement pour le remettre en place, après avoir pris soin d'armer le chien.

Une masselotte articulée, portant la hausse, prendra appui sur la cartouche, et percutera le bourrelet de celle-ci lors de la libération du chien; elle permettra également l'extraction de la douille tirée lors d'une nouvelle ouverture.

Gilles

Gustave Prevost

Il s’agit d’un pistolet de tir ou de stand mono canon. Ce dernier est rayé, formé de 8 pans et doté d’un guidon et d’un cran de mire en V. Le pontet est à repose doigt et porte une légère gravure. La détente est légèrement courbe. Le chien est à tête plate et le percuteur oscillant se trouve entre le chien et l’entrée du canon. La crosse est de type « renaissance » avec calotte à balustre.

L’arme ne porte aucun poinçon d’un quelconque banc d’épreuves, liégeois ou autre ?

Elle porte les marques suivantes :

6044 : il devrait s’agir de sa numérotation.

1866 : je pense qu’il s’agit de la date de fabrication ?

Prevost & VOT ( ?) Bté : il s’agit sans conteste de la marque du fabricant liégeois Prevost Gustave, arquebusier-fabricant d’armes, rue du Pot d’Or, 27 à Liège. Il a été inscrit aux registres du Banc d’épreuves liégeois de 1876 à 1899. Il fut l’acquéreur des brevets Abadie Ismaël (18.05.1881) pour ensuite les céder à l’armurier Soleil Léonard. De 1869 à 1899, il déposera rien moins que 10 brevets dont un avec Marechal Michel. Il décède en 1899 et sa veuve poursuivra l’activité jusqu’en 1903. Je n’ai aucune idée de ce que signifie le 2e nom (V.OT ?) J’ignore s’il manque une lettre ?

GG

Gustave Prevost

Il s’agit d’un revolver à 6coups (calibre non communiqué). Le canon est à 8 pans et les organes de visée surélevés. L’alimentation se pratique via la portière située à l’arrière droit du barillet. La baguette de déchargement métallique est installée sur le flanc droit du canon. La poignée est constituée de deux plaquettes en bois noirci (noyer ?) Elles sont réunies par une vis transversale et deux rosettes à oreilles.

Cette arme porte les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de Liège, à savoir :

ELG* dans un ovale vertical : acceptation définitive, en usage de 1846 à 1893.

T* : contremarque du contrôleur, en usage de 1877 à 1968.

L’arme porte également les marques suivantes :

140 : il pourrait s’agir du numéro de série ?

Prevost : il s’agit très vraisemblablement du fabricant Prevost Gustave (BE 1877/1899), rue du Pot d’Or, 27 à Liège. Il a été l’acquéreur des brevets Abadie Ismaël (18.05.1881) pour ensuite les céder à l’armurier liégeois Soleil Léonard (1861-1899). Prevost G. a déposé 10 brevets armuriers de 1861 à 1899. A son décès en 1899, sa veuve poursuit le commerce (liquidation ?) jusqu’en 1903.

GG

La conclusion du recoupement des différentes dates d’existence et de poinçons du banc d’épreuve nous donne donc une fourchette de date de 1877 à 1893. On ne peut malheureusement pas être plus précis.

Alain

Gustave Prevost

Carabine dite "de jardin" de calibre 22 de type FLOBERT.

Le canon est octogonal et rayé. Il est muni d’un guidon à oreilles et d’un cran de mire à dérive.

L’extracteur est d’un modèle peu courant et c’est certainement lui qui fait l’objet du brevet déposé par Gustave Prevost.

En effet cet extracteur à cylindre est actionné par une pédale placée sur le flanc droit de l’arme.

En tournant cette pédale vers l’arrière, un petit cylindre inséré à côté de la chambre et qui, lorsqu’il est sorti, empiète partiellement sur celle-ci de manière à extraire la douille par son bourrelet.

Repoussé vers l’avant, la pédale fait rentrer le cylindre dans son logement et libère la chambre permettant ainsi le chargement d’une nouvelle cartouche.

Le chien est plat de type Flobert avec percuteur rectangulaire en saillie.

La monture est façonnée à l’anglaise avec une joue sur le flanc gauche.

L’arme porte les poinçons du banc d’épreuves de Liège, à savoir :

ELG sur étoile dans un ovale : acceptation en usage de 1846 à 1893.

R sous étoile : contremarque du contrôleur post 1877.

Période de fabrication : entre 1877 et 1893.

Les autres marquages sont :

PREVOST BREVETE : il s’agit de la marque de l’inventeur Gustave PREVOST, arquebusier et fabricant d’armes à Liège rue du Pot d’Or, 27. Il était inscrit au banc d’épreuves de  1876 à 1899. De 1869 à 1899, il a déposé dix brevets belges d’inventions armurières dont un avec MARECHAL, Michel. Il est aussi l’acheteur des brevets ABADIE qu’il céda ensuite à SOLEIL Léonard.

DOZIN B (sur le canon) : seul un armurier DOZIN Mathieu armurier à Wandre est repris au Qui est Qui de l’Armurerie Liégeoise. En toute hypothèse, il s’agit d’un sous-traitant voire d’un fabricant de canon.

BD : idem ci-dessus.

Chiffre 1 : il s’agit peut-être d’un numéro de série mais son emplacement sous le canon me laisse dans le doute.

GG

Retour "ARTISANS IDENTIFIES"