Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.
1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
Rotsaert Léonard
Il s’agit d’un pistolet de tir ou de stand mono-canon. Il se brise en deux pour le chargement/déchargement en poussant sur un bouton placé sur la console. Le canon rayé de calibre 22 L est rond avec un guidon à remparts. Le cran de mire semble être micrométrique. La détente sous pontet est à repose doigts. La crosse est constituée de deux plaquettes en bois (noyer ?) quadrillé reliées par une vis transversale et deux rosettes. Cette crosse est également dotée d’un éperon destiné à bloquer la main.
Cette arme est une arme de précision destinée au tir à la cible 50 m.
Elle porte les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de LIEGE, à savoir :
ELG* dans un ovale couronné : acceptation définitive poste 1893.
O* : contremarque du contrôleur post 1877.
Perron : inspection post 1853.
R couronné : canon rayé, en usage de 1894 à 21968.
L’arme porte également quelques marques, à savoir
22L : calibre.
LR dans un ovale couché : il pourrait s’agir de la marque de fabrique de Rotsaert Léonard, fabricant d’armes liégeois, inscrit aux registres du banc d’épreuves de 1920 à 1952.
Annexe : extraits du catalogue Sauveur présentant le même type d’armes.
Après la clôture de l’identification, nous recevons de nouvelles photos de l’arme et notamment le montant de crosse portant l’inscription Meyers-Coune, il s’agit du fabricant d’armes liégeois Meyers-Coune Henri de Cheratte (Liège) Auteur en 1913de deux brevets belges pour un système de pistolet automatique par déflagration des gaz, combinant le recul en trois endroits et à mouvement de détente inverse ainsi qu’un nouveau dispositif applicable aux armes automatiques.
Ces deux brevets n’ont rien de commun avec la présente arme.
En toute hypothèse, nous pensons que Meyers-Coune serait le réel fabricant et Rotsaert le revendeur.
GG
Rotsaert Léonard
Il s’agit d’un pistolet dit "brésilien". Il présente deux
canons "en table" de calibre 410.
Il est prévu pour utiliser des cartouches de chasse de ce calibre. Cette arme
est à brisure pour le chargement/déchargement. Elle se casse en utilisant la
bouterolle placée sous les canons. La crosse en noyer quadrillé est de type
"banane".
L’arme porte les poinçons réglementaires du banc
d’épreuves de Liège, à savoir :
ELG* dans un ovale couronné : acceptation définitive, en
usage de 1893 à 1968.
Perron : inspection, en usage de 1853 à nos jours.
AH* et AB* U*: contremarques des contrôleurs, en
usage de 1877 à nos jours.
410-50 dans un oméga : calibre nominal et longueur de la
douille, en usage de 1924 à nos jours.
EL en lettres anglaises : épreuve provisoire, en usage de
1852 à nos jours.
10.7 : calibre en mm, en usage de 1889 à nos jours.
L’arme porte également les marques suivantes :
LR dans un ovale couché :
je pense qu’il s’agit de la marque de fabrique de l’armurier
Rotsaert Léonard, Liège rue Dony,
39.
2814 – 11140 -106 : il s’agit de marques laissées par les
différents armuriers impliqués dans cette fabrication. L’une d’elles est
vraisemblablement un numéro de série ?
GG