Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Sauveur Henri

Il s’agit d’un mousqueton Comblain modèle 1871-1883, à l’origine en calibre 11 mm (11x43), transformé par la maison Henri Sauveur en calibre .22 court.

L’arme porte les poinçons du Banc d’Epreuves de Liège :

ELG* dans un ovale vertical couronné : acceptation définitive, en usage de 1893 à 1968

C* : contremarque du contrôleur, en usage de 1877 à 1968.

Le calibre .22 C(ourt) (il eut été judicieux de démonter le fût afin de dégager le canon et d’ainsi mieux voir les poinçons).

La société Henri Sauveur fils & Cie a été inscrite au BE entre 1908 et 1938. Il semble qu’elle ait commencé ses activités en 1903.

Elle a notamment produit des armes de précision, carabines et pistolets (Henri Sauveur était un excellent tireur, champion de Belgique en 1913, 1926 et 1927). Le champion belge Paul Van Asbroek a notamment remporté des médailles aux Jeux Olympiques à Paris en 1900 et Londres 1908 avec des pistolets d’Henri Sauveur. Mais elle a également transformé d’anciennes armes militaires en arme de sport ou d’agrément, comme ce mousqueton utilisé par la cavalerie belge jusqu’au début des années 1900.

Un nouveau canon en .22 court a été introduit dans l’ancien (en 11 mm). De plus, le pontet mobile a été muni d’une extension "à la Winchester" pour en faciliter l’opération.

Enfin, le chien a également été modifié, mais on ne le voit pas sur les photos.

Il n’est pas impossible que la plaque de couche ait conservé le numéro de l’arme et la lettre du régiment (cavalerie) auquel elle appartenait.

GP

Voici le brevet qui a été déposé le 4 mars 1883 sous le N° 064363 qui concerne la modification de ce Comblain, il ne s’agit pas d'un brevet Sauveur, mais bien de L’Honneux.

Maintenant on ne peut bien sûr pas contester que Sauvage soit le fabricant.

Libellé du brevet : "Un système de tube à capsules, avec broche percutrice applicable aux fusils Comblain".

Max

Sauveur Henri

Il s’agit d’un pistolet de tir de précision de marque Henri Sauveur à Liège.

Cette arme est en calibre 22 Long Flobert.

La crosse anatomique est visiblement postérieure à la fabrication de l’arme.

La pièce jointe est une page extraite du catalogue Sauveur de 1907 montrant différents types de pistolets de tir.

L’arme porte les poinçons du banc d’épreuves de Liège, à savoir :

ELG* dans un ovale couronné : acceptation définitive post 1893.

AB* : contremarque du contrôleur post 1877.

R couronné : canon rayé, en usage de 1894 à 1968.

Perron : inspection post 1853.

L’arme porte également deux marques à savoir :

HS dans un losange : marque de fabrique de Henri Sauveur.

FL 22 L : calibre.

GG

Sauveur Henri & Fils

Voici un beau fusil de chasse juxtaposé aux platines joliment gravées, réalisé par la société liégeoise Henri Sauveur et Fils (BE 1908-1938), davantage connue pour ses armes de tir.

Voir le livre « Les armuriers liégeois à travers leurs réalisations » d’Alain Daubresse.

Les marquages

Lettre annale i : lettre pour l’année 1930 ;

X sous étoile : contremarque d’un contrôleur, en usage entre 1877 et 1968 ;

Lion sur PV : épreuve à la poudre sans fumée, en usage entre 1898 et 1968 ;

ELG sur étoile dans ovale couronné : acceptation, en usage entre 1893 et 1968 ;

1kg346 : poids du canon pouvant tirer des poudres sans fumée, en usage depuis 1924 ;

12-70 dans oméga couché : calibre nominal et longueur de la chambre, en usage depuis 1924 ;

Perron : inspection, en usage depuis 1853.

GP

Sauveur Henri

Note du propriétaire

Pistolet sportif unique à un coup avec un Stecher réglable et des organes de visée réglable en hauteur et latéralement.

Prototype avec le numéro de série 1:

Calibre : .22 l.r.

Fabricant : Sauveur-Bayard, Liège (Liège en Belgique).

Modèle d'essai de Henry Sauveur.

Technique :

Ouverture et fermeture de la chambre par un levier du côté gauche. Verrouillage se basant sur le système Pieper Bayard de 1912.

Année de la construction : pas évident, vers 1912

Numéro de série : 1

Marquages :

Nom du fabricant Sauveur Bayard sur le haut de la chambre.

Initiales du fabricant H.S. (Henry Sauveur) sous le canon.

Numéro de série "1". Sous le canon, ELG, R couronné, indication du calibre FL .22.

Anciens marquages britanniques "BV sous couronne, indication du calibre, 22 l.r. et indication d'origine Not English Make".

Longueur totale : environ 519 mm

Longueur du canon : environ 358 mm

Littérature : Brukner/ Halfmann : Die scheibenpistole, Stuttgart 2004, page 119.

Il décrit précisément cette pièce avec le numéro de série 1.

Effectivement ce pistolet semble reprendre en totalité le mécanisme à éjection automatique des carabines et pistolet Bayard 1912... et il ne figure nulle part dans les catalogues dont nous disposons.

Hypothèse : H.Sauveur a acheté une ou des actions complètes aux A.E.P. (Anciens Etablissement Pieper) pour les monter sur des crosses de sa fabrication et ensuite les équiper d'une hausse micrométrique de précision afin d'en faire des armes de match.

Bayard étant une marque déposée - surtout en 1912 - il était sans doute dans l'obligation d'indiquer Sauveur-Bayard sur ce pistolet.

Mais bien sûr ceci n'est qu'une hypothèse et, comme on dit, le mystère demeure entier...

Michel

Comparaison entre cette arme et le Pieper

 

Sauveur Henri

Voici un très beau fusil de chasse à platines et à deux paires de canons de la société Henri Sauveur :

Une arme similaire figure dans un catalogue de la maison Sauveur de 1928, avec une autre gravure.

Nous n’avons malheureusement rien trouvé sur le graveur N. Demarteau. Certes, le nom est bien connu, mais il se rapporte à des graveurs de la fin du XVIIIe siècle…

Les deux paires de canons ont été éprouvées à Liège et à Ferlach en Autriche.

Une des paires vient de Jean Falla, fabricant d’armes et de canons à Liège, rue Bonne Nouvelle 35.

Il utilisait notamment la marque déposée et gravée à la molette « tête d’aigle – Acier comprimé CAP JF », acier de haute résistance permettant la fabrication de canons extra-légers.

Et l’autre de CAP Joseph, fabricant de canons de fusils rue Jonruelle 62 à Liège

On a une paire de canons avec lettre annale "h" pour 1929 et une autre paire avec lettre annale "m" pour 1934 qui a été également éprouvée à Ferlach en Autriche. On peut soit penser que les .405 n’étant pas faciles à trouver en Autriche, une paire de canons en 8 x 60 (sans doute RS) ... a été réalisée, soit que l’heureux propriétaire voulait aussi tirer un autre type de gibier.

GP avec HPH et PHL

 

Pistolet SAUVEUR

Henri SAUVEUR fils & Cie

L’arme

Il s’agit d’une carabine de tir de précision de type MARTINY montée façon suisse.

Le canon est octogone et rayé. Le pontet est à volutes et à spatule.

Les poinçons

Aucun n’est visible sur les photos ?

Les marques

La marque HS dans un losange est frappée sur le canon, elle appartient à la fabrique d’armes Henri SAUVEUR fils & Cie rue Hors Château, 9  à LIEGE. La firme était inscrite au banc d’épreuves de Liège de 1908 à 1938.

La marque HS MOSANE indique vraisemblablement le nom de votre arme ?

724 : est certainement un numéro de série.

GG

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