Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.
1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
Stassart Jean
Voici une magnifique paire de fusils juxtaposés à
platines marqués
Jean Stassart et
gravés par
Hyppolite Corombelle.
Selon l’heureux propriétaire, les fusils sont repassés au banc d’épreuves en
Autriche pour un allongement de la chambre (de 65 à 70mm). Ils sont aussi passés
au BE tchécoslovaque et ont été vendus par le négociant Adolf Macha de Brno.
Les marquages
1kg195 : poids du canon, depuis 1924
k : lettre annale pour 1932
u sous étoile : contremarque d’un contrôleur de 1877 à 1968.
lion sur PV : épreuve à la poudre sans fumée de 1898 à 1968
ELG sur étoile dans ovale couronné : acceptation entre 1893 et 1968
16-65 dans oméga couché : calibre nominal et longueur de la douille depuis 1924
16/70 : nouveau calibre
Arc et flèche dans cercle : il s’agit d’un poinçon
d’acceptation du banc d’épreuves de Prague pour les armes importées (période
1926-1940). Merci à l’heureux propriétaire !
32 : 1932
NPV : poinçon du banc d’épreuves de Vienne
Il y a aussi les lettres IWR qui sont en fait un code annal viennois : I pour
septembre, W pour 1, R pour 3 : ce qui veut dire que l’arme est passée en 2013
pour l’allongement de la chambre à 70 mm. Merci à l’heureux propriétaire !
Une
tête enturbannée dans un ovale et Poldi Anticorro
steel Kladno JF : une des marques déposées
du renommé canonnier
Jean Falla,
inscrit au BE de 1931 à 1933. Devenu
Jean Falla SA,
de 1933 à 1945. Affaire reprise par son fils
Jean François
Falla, actif de 1945 à 1953.
Je ne m’explique pas la signature "Jean
Stassart Rue Vivegnis 282 à Liège" alors
que dans le "Qui est qui de l’armurerie liégeoise", il est repris sous le nom "Riga-Stassart
Jean" fabricant d’armes, inscrit au BE de
1908 à 1936. Ses activités ont été reprises en 1936 par …
Léon Stassart,
rue de Herve à Grivegnée.
Jean Riga-Stassart
est noté rue Vivegnis 282 à Liège le 11 mai 1888, puis au 288 de la même rue en
1912, puis de nouveau au 282 en 1933. Notons en passant qu’il a déposé le 29
février 1912 le brevet 243829 pour une fermeture à verrou pour fusils à canons
basculants.
Pourquoi et quand a-t-il changé son nom ? Mystère…
Quant au graveur
Hyppolite
Corombelle, voir
GP avec l’aide de HPH.
Fusil 1
Fusil 2