Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.
1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
Tellings J.
Il s’agit d’un fusil de chasse de calibre 12, à canons lisses juxtaposés et chiens extérieurs. Les platines sont dites « en avant » et joliment gravées de scènes de chasse. L’ouverture (brisure) se pratique à l’aide de la clé « top lever ».
La crosse en noyer est façonnée « pistolet ».
L’arme porte les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de LIEGE, soit :
ELG* dans un ovale couronné : acceptation définitive, en usage de 1893 à 1968.
X* et P* : contremarques des contrôleurs, en usage de 1877 à 1968.
12 C dans un losange : calibre, en usage de 1898 au 30 juin 1924.
EL en lettres anglaises : épreuve provisoire, en usage de 1852 à nos jours.
PV surmonté d’un lion stylisé : épreuve à la poudre sans fumée, en usage de 1898 à 1968.
Perron : inspection, en usage de 1853 à nos jours.
P. 1K343 : poids du canon pouvant tirer des poudres sans fumée (armes lisses) au gramme près. En usage du 30 juin 1924 à nos jours.
D = 70 mm /20.6 : longueur de la chambre en mm et diamètre en mm après épreuve facultative à la poudre sans fumée. En usage de 1892 à 1924.
CHOKE 17.2/18.3 et 17.3/18.5 : canons chokés, calibrés en mm à 22 cm de la culasse et à la bouche. En usage de 1910 à 1924.
PN dans un cercle sur les canons : vraisemblablement une marque de fabricants de canons de fusils qui ne figurent pas dans la liste des fabricants de la Vesdre (rivière entre Liège et Verviers, Belgique).
J. Tellings n’est pas repris dans le Qui est Qui de l’armurerie liégeoise mais bien un Tellings Hubert, armurier rue Vivegnis, 330 à LIEGE. En 1880 il dépose un brevet 222.993 pour un mode d’assemblage des canons de fusils à 2 coups.
E. BERNARD LIEGE : Au vu des poinçons et de leurs dates de validité, je pense qu'il s'agit du BERNARD E(mile ?) du Mont Saint Martin (XXe siècle).
GG