Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.
1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
J VALLET
A LIEGE
VALLET Joseph – Entrepreneur a Liège (Belgique) en 1744. Fourniture de 21 500 fusils pour l’armée française de 1744 a 1747. Il reçoit de nouvelles commandes en 1756. Lorsque la guerre reprend en 1756, le ministre de la guerre achète 35 800 fusils a Liège qu’il revend a la marine pour les garde-côtes de Bretagne, de Normandie et de Picardie, alors que 6000 fusils sont remis en 1758 a la marine a Bordeaux, Blaye, La Rochelle ainsi que Brest, et 28 000 sont distribués dans les capitaineries pour les compagnies de guet, en plus de ceux qui sont livres dans les magasin du roi au Canada.
Simon (Quebec, Canada)
Deux VALET (un seul T !) marchands d’armes à Liège ont existé au 18e siècle, Joseph (activité de 1744 à 1756 et vraisemblablement plus tard) et Jean (activité de 1762 à 1780) Celui-ci étant peut-être le fils de Joseph et ayant pris sa succession.
Notre connaissance des armuriers liégeois du 18e siècle est assez succincte et nous n’avons parfois qu’une arme à la platine marquée pour nous renseigner sur son existence.
En ce qui concerne cette platine marquée J (oseph).VALET à Liège, je pense déjà avoir eu connaissance de son existence par un correspondant canadien qui l’avait photographiée (dans un cadre avec un texte correspondant aux informations que vous me donnez) dans une bourse canadienne (voir photos en annexe)
Les poinçons (fleur de lys et B) sont très vraisemblablement des marques apposées par l’acheteur pour en indiquer la propriété française. Il ne s’agit pourtant pas à mon avis d’une arme réglementaire mais plutôt d’un appoint destiné à des unités non combattantes (gardes-côtes de Bretagne)
Vous possédez là une pièce historique dont vous connaissez le parcours dans les grandes lignes et qui démontre bien que l’aire de dispersion des armes liégeoises au 18e siècle était mondiale et n’a fait que s’amplifier avec le temps.
GG