Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation. 1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
Francotte "Kammerlader"
Résumé de la
traduction de la littérature sur les Kammerladers par Pål (Paul) :
Modèle 1842
Le premier contact
avec Liège fut établi par le directeur de la manufacture d'armes norvégienne de
Kongsberg. Il s'appelait Meyn. Il contacta le marchand Schreiner en novembre
1841 pour être son agent à Liège. Schreiner recommanda la célèbre société
Auguste Francotte & Cie. Au cours de l'été 1842, le capitaine Scheel se rendit à
Liège pour négocier.
Entre 1843 et
1844, AF fabriqua 100 fusils.
Modèle 1846
Le nouveau modèle
fut le 1846. Il fut commandé à 1.500 exemplaires à Francotte. Ce modèle a été
fabriqué entre 1846 et 1847. Nombre d'entre eux portent également la marque
G:Decortis (si je ne m'abuse, il était canonnier à Liège).
Modèle 1849
Une nouvelle
commande de 2.000 exemplaires du modèle 1849 fut passée à la manufacture
Francotte vers 1850-1853.
La marine suédoise
avait un contrat avec P.J. Malherbe pour des fusils à percussion. Ils
produisirent également environ 500 canons de type "kammerlader" pour la marine
suédoise.
En 1855, presque
tous les fusils norvégiens " kammerlader" furent modernisés, passant de
projectiles ronds à des projectiles pointus. Tous reçurent de nouveaux organes
de visée et une vis en laiton sur la crosse pour le positionnement de
l'œilleton. Depuis lors, les modèles de l'armée de l'air portent désormais la
désignation norvégienne :
Modèle 1842/55
Modèle 1846/55
Modèle 1849/55
Celui
qui est présenté ici est le modèle 1849/55 n° 1415 de la commande des 2000
pièces.
Il porte
la mention "SMC D73".
Il
s'agit de la désignation de la
“Stavangerske nasjonale Musketer Corps
(SMC).”
D73
correspond au numéro d'inventaire n° 73 de la Compagnie Dalernes.
La commande de
1849 portait donc sur 2000 armes. Seules les armes de Liège/Francotte porte la
marque du Lion. De plus, le S couronné n'apparaît que sur les exemplaires de
Liège.
La crosse a
probablement été changée de noyer en bouleau lors de sa transformation pour
tirer des balles pointues en 1855. Si le canon ne porte pas les poinçons
indiqués, c'est inhabituel. Peut-être un canon de remplacement ?
Dans les ouvrages
norvégiens à ce sujet, il est indiqué que toutes les transactions se faisaient
avec Francotte, qui fabriquait toutes les armes.
Decortis est
mentionné comme fournisseur de canons. Plus précisément, il est mentionné comme
"principalement connu pour la fourniture de canons".
Decortis a
peut-être fabriqué des pièces. Mais les trois contrats sont conclus avec la
société Francotte.
Pål