Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Henri Pieper

Voici une rarissime canardière Pieper à 7 coups, ultra-connue depuis la publication du livre "Bayard, les hommes, les armes et les machines du Chevalier, Pieper & Cie" de Michel Druart.

Le très heureux propriétaire me signale qu’il mesure .320 à la bouche du canon, alors que le livre fait état du .22 (type 700) et du .297 annulaire (type 701)… mystère… il faudrait présenter les deux munitions pour en avoir le cœur net. Notons aussi qu’on ne voit nulle part une mention 700 ou 701 sur la canardière. Y en avait-il une à l’origine ?

Résumons ce qu’on peut lire à partir de la page 63 : il s’agit d’une amélioration, par Henri Pieper, de l’invention de l’armurier liégeois Charles Lenders, qui fit l’objet du brevet 2161 du 20 décembre 1855, d’une "carabine à sept coups partant à la fois et se chargeant par la culasse". L’amélioration porte sur l’emploi de cartouches métalliques à percussion annulaire et l’utilisation d’une culasse dérivée du système Remington Rolling Block.

Les marquages sont des plus classiques :

ELG sur étoile dans ovale : acceptation, en usage jusqu’au 11 juillet 1893 (à noter que cette carabine figure dans un catalogue de 1893…)

Z sous étoile : contremarque d’un contrôleur en usage depuis 1877.

GP et Michel Druart.

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