Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

LEONARD DENIS

Voici un fusil de chasse « hammerless » à deux canons juxtaposés, très classique avec sa double détente et son système d’ouverture par clé de brisure « top lever ». Cet exemplaire semble d’un bon niveau de qualité, avec ses canons en acier damas, ses bois quadrillés et ses parties métalliques gravées. Il est doté d’une sûreté.

Marquages :

Nombre 23285 : numéro de série.

Perron : poinçon de l’inspecteur du B.E. (valable du 16.06.1853 à nos jours).

S et T sous étoile : poinçons de contrôle à partir du 27 janvier 1877.

ELG sur étoile en ovale : banc d’épreuve du 8 septembre 1846 au 11 juillet 1893.

EL en cursives : épreuve provisoire depuis 1853 (canons fusils).

Choke 18,0 et 17, ? (le chiffre après la virgule est illisible sur les photos).

NON POUR BALLE : canons lisses chokés, en usage de 1878 à 1897.

L’origine précise du fusil ne peut être établie de façon certaine. Cependant une piste réside en le marquage des initiales DL devant le numéro de série. Ces initiales ont été préalablement attribuées, sous réserves d’une confirmation solide, à l’artisan Denis Léonard, actif à Liège dans les années 1860-1870. D’autres armes présentant ces initiales sont décrites sur le site.

En résumé, ce fusil de chasse a été éprouvé à Liège entre 1878 et 1893 selon l’analyse des poinçons. L’armurier Denis Léonard est probablement intervenu dans sa création, en tant que fondeur ou que fabricant.

Chris, HPH, GP

LEONARD DENIS

Voici un joli petit revolver en 7 mm CF que l’heureux propriétaire a, dans un premier temps, pris pour un Chamelot-Delvigne "de transition", de fabrication liégeoise. Mes recherches en ce sens n’ont rien donné. L’originalité de ce revolver réside dans le ressort de la portière de chargement et dans le fait que lorsque la portière est abaissée, le chien ne peut fonctionner.

Par la suite, il a vu sur un forum un revolver identique, mais avec des poinçons français et, sur le talon de la crosse, une montgolfière du même type que celle que l’on voit sur les armes Giffard (à air comprimé).

Aucun de ces deux revolvers n’a un marquage de fabricant/inventeur ni de mention "breveté". D’après les poinçons, il est postérieur à 1894.

Les marquages

R couronné sur le canon : canon rayé, en usage depuis 1894 ;

q sous étoile sur le canon et sur le barillet : contremarque de contrôleur, en sage après 1877 ;

ELG sur étoile dans ovale couronné : acceptation, en usage depuis 1893 ;

C sous couronne sur le barillet : non identifié.

On soit aussi les initiales DL sous la plaquette de crosse droite : soit les initiales du fondeur, soit celles du fabricant/inventeur ? Je n’ai repéré que Denis LEONARD qui puisse entrer en ligne de compte en tant que fabricant, mais il était actif plus tôt, vers 1860/70; il y a aussi Dieudonné LEVAUX-STAS mais ses initiales sont DDL.

GP

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