Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation. 1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
JONGEN Frères
Le brevet de cette arme appartient à Victor COLLETTE.
JONGEN Frères (banc d’épreuve de Liège 1856-1873) repris en 1874 par JAMAR-SMITS & JONLET eux-mêmes repris en 1906 par LAJOT & JONLET.
JONGEN frères déposent entre 1863 et 1864, quatre brevets belges pour un revolver à double mouvement et des perfectionnements à ce type d’arme.
Pistolet de tir breveté par Victor Collette sur base d’un brevet déposé par un de ses ouvriers de génie, Jean Nicolas Herman.
Sur Victor Collette, on trouvera aussi d’autres réalisations de cet armurier liégeois dans le premier volume de la série "Les armuriers liégeois à travers leurs réalisations" d’Alain Daubresse. Et sur cette page : https://www.littlegun.be/arme%20belge/artisans%20identifies%20c/a%20colette%20precisions%20fr.htm
A propos de Collette, le Neue Støckel nous dit : "à Liège, Fabricant, brevet en 1852 pour un pistolet à répétition"
Le calibre de cette arme est environ .30 pour une cartouche semblable à celle du Volcanic. A la différence du Volcanic et plus tard de Winchester, où la cartouche est poussée par un ressort dans la culasse, ce pistolet utilise la gravité pour laisser tomber la cartouche dans la culasse. Le magasin est au dessus du canon et le mouvement coulissant prend la cartouche suivante. Comme le Volcanic, ces pistolets employaient des cartouches avec amorce et poudre à l'intérieur de la balle, qui ont été produites par Loron et Gaupillat. Joli motifs gravés.
Le Liégeois
Victor
Collette a exposé à l'exposition
universelle de Paris de 1855 une arme à rechargement automatique conçue
judicieusement. Un tube pour environ quarante projectiles est placé au dessus du
canon. En armant le chien jusqu'à la première bossette, il ouvre le logement et
un levier fait entrer le projectile. En armant jusqu’à la deuxième bossette, la
chambre se referme. Les projectiles sont creux et contiennent la matière
explosive et la poudre.
L'inventeur a nommé ce système "à gravité".