Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation. 1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
Leclercq J.
Il s’agit d’un pistolet de tir de salon en 6 mm Flobert, marqué J. Leclercq Breveté. Le canon est à huit pans et bascule à l’aide du levier placé devant le pontet. La queue de détente est droite dans un pontet à repose-doigt. La crosse est sculptée façon Renaissance (époque Napoléon III) à palmettes et calotte métallique à balustre.
Les marquages
ELG dans un ovale étoilé : poinçon d'acception 1846/1893.
M couronné : inconnu (mais déjà souvent rencontré…)
Il y a aussi un autre marquage mais il est illisible et en tout cas non identifié.
L’armurier Joseph Leclercq, à l’époque établi à Trembleur, a déposé un brevet en février 1876 (n° 2426) correspondant parfaitement à ce pistolet.
GP et GG (†)
Leclercq J.
Il s’agit d’un pistolet de tir de salon
en 9 mm à broche à canon lisse,
dont le marquage très effacé est sans doute
J. Leclercq
Breveté. Le canon est à huit pans et
bascule à l’aide du levier placé devant le pontet. La queue de détente est
droite dans un pontet à repose-doigt.
La crosse est sculptée façon Renaissance (époque Napoléon III) à palmettes et
calotte métallique à balustre.
Il n’y a aucun marquage hormis celui signalé ci-dessus
L’armurier
Joseph
Leclercq, à l’époque établi à Trembleur, a
déposé un brevet en février 1876 (n° 2426) correspondant parfaitement à ce
pistolet.
Il est toutefois un peu perturbant de trouver un pistolet dont le brevet est de
1876 appliqué pour une cartouche à broche dont l’invention remonte plus de vingt
ans plus tôt. Mais cette remarque est toute personnelle. Parfois, les
armuriers/tireurs sont très conservateurs….
GP et GG (†)
Leclercq J.
Pistolet de tir ou de stand à brisure.
Le calibre est de 6 mm Flobert à percussion annulaire (rim fire)
Le canon à 8 pans serait à âme lisse.
Il porte de petits organes de visée (guidon – cran de mire)
La détente est sous pontet à repose-doigt.
Le levier placé devant le pontet sert au basculage du canon pour le chargement/déchargement.
La crosse banane en bois de noyer quadrillée.
Elle est maintenue par deux vis à bois fixées dans les brides supérieure et inférieure.
Les poinçons
L’arme porte les poinçons du banc d’épreuves de Liège, à savoir :
ELG sur étoile dans un ovale : acceptation définitive, en usage de 1846 à 1893.
X sous étoile : contremarque du contrôleur post 1877.
L’arme a donc été fabriquée entre 1877 et 1893.
Les marques
J. LECLERCQ BREVETE : cette marque est celle de l’inventeur LECLERCQ Joseph, armurier à Saint-Rémy (province de Liège) L’intéressé a déposé deux brevets belges de 1859 à 1886, relatifs à un système de pistolet à bascule se chargeant par la culasse avec cartouche Lefaucheux et une fermeture adaptée sous le canon des armes à feu. A part la munition à broche, mais l’évolution est très possible, cela correspond bien à la description de votre arme.
A S couronné ou étoilé ??? : Marquage du fabricant qui pourrait soit correspondre à Albert SIMONIS (BE 1873/1900) rue Trappé, 18-20 à Liège ou SPIRLET Albert quai de la Boverie, 31 à Liège (1860/1876)
9569 : pourrait être un numéro de série.
GG