Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation. 1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
MEYERS-COUNE Henri
Il s’agit très vraisemblablement d’un pistolet de vénerie et/ou de braconnage à brisure de type Flobert.
L’arme se brise en deux grâce à l’action de la clé serpent placée sur le flanc droit (voir extrait du catalogue RAICK en annexe).
Le canon à huit pans est lisse donc réservé au tir à plombs !
Le calibre est de 12 mm comme le signale le poinçon du banc d’épreuves (voir ci-dessous).
Les plaquettes sont en bois (de noyer ?) réunies par une vis transversales et deux rosettes.
L’arme porte les poinçons du banc d’épreuves de Liège, à savoir :
ELG étoilé dans un ovale couronné : acceptation définitive post 1893.
Perron : inspection post 1853.
R étoilé : contremarque du contrôleur post 1877.
12M C dans un losange sur pointe : calibre 12 mm, en usage de 1898 à 1924.
D’autre part, l’arme porte la marque de MEYERS-COUNE Henri, fabricant d’armes à CHERATTE (Liège).
En 1913, l’intéressé dépose deux brevets belges pour un système de pistolet automatique par déflagration des gaz combinant le recul en trois endroits et à mouvement de détente inverse ainsi qu’un nouveau dispositif applicable aux armes automatique.
Il est impossible de dire en quelle quantité ce type d’arme a été fabriqué, mais vraisemblablement des milliers car il s’agit d’un modèle courant avec parfois des différences peu importantes. Cette arme a été fabriquée entre 1898 et 1924.
GG